« Sainte-Anne traite des violences faites aux femmes. Le film raconte l’histoire d’une jeune femme perdue qui poursuit sa quête pour guérir », explique la réalisatrice Sabrina Hoareau. Cette dernière a été récompensée du prix du public lors du festival Court Derrière organisé par les associations Klaxon et Cinémawon.
Une récompense encore plus délicieuse à recevoir puisque sur les cinq films réunionnais en compétition, elle était la seule à présenter un film auto-produit. La fierté va même plus loin puisque l’équipe est composée à 100% de Bénédictins et le film est entièrement tourné à Sainte-Anne.
C’est le troisième prix que remporte Sabrina Hoareau depuis qu’elle s’est lancée dans le cinéma.
Mettre en image un sujet difficile
Comme évoqué plus haut, « Sainte-Anne » raconte le parcours d’une jeune femme suite à des violences. Le film de 13 minutes n’a pas de dialogue, à l’exception d’un Fonnker en fond sonore. « C’est un conte qui parle d’ancestralité et de créolité », explique l’artiste.
Un sujet qui lui tient à cœur puisqu’elle mène un atelier pour les femmes victimes ou sensibles à ce sujet, en partenariat avec la ville de Saint-Benoît. L’atelier doit mener à une production en juillet 2022. Pour s’inscrire, vous pouvez contacter le service politique de la ville au 0262.50.88.00.