« Ils n’ont pas voulu la mort de José Moucaye, mais ils doivent en assumer toutes les conséquences ». Ce lundi matin, l’avocate générale détaille les multiples coups et les violences intenses subis par le sexagénaire. Charlène Delmoitie n’a pas de doute sur la responsabilité de Jean-Valéry Soupou dans la mort de la victime. Elle n’a pas de doute non plus sur celle de ses deux complices.
Elle indique au fil de son réquisitoire que Jean-Valéry Soupou a été décrit par les experts comme « un homme ayant une grande facilité dans le passage à l’acte » accentuée par sa problématique de consommation de stupéfiants. À cela, il faut ajouter un passé judiciaire lourd – 23 mentions essentiellement pour des vols avec violences et six incarcérations -ainsi que de nouvelles condamnations en prison pendant sa détention provisoire. Pour étayer sa démonstration, la représentante de la société rappelle qu’en garde à vue, Eric Tandrayen avait indiqué avoir prêté un véhicule « en toute connaissance de cause », vraisemblablement pour aller voler José Moucaye. Elle souligne que huit appels téléphoniques entre Jean-Valéry Soupou et lui ont été passés au moment de la commission des faits sans qu’aucun n’en donne la moindre explication. La magistrate cite encore les déclarations de Ben Ali Sarman qui, le soir des faits, a entendu Sébastien Virapin demander à Jean-Valéry Soupou, « comment ça s’est passé ? », avant de remettre les clés du véhicule dérobé de l’éleveur de cabris au jeune homme qui était allé s’exhiber au volant du 4×4 dans son quartier et s’était ensuite mis en scène sur les réseaux sociaux avec le fusil du malheureux.
« Ceux qui ont du sang sur les mains doivent rendre des comptes », a tonné l’avocat de la partie civile, Me Georges-André Hoarau. Celui-ci évoque « un trio diabolique à trois niveaux » : l’hameçon tendu par Eric Tandrayen, « le général qui a piloté le vol à distance ». Puis, « l’ami de la famille » Sébastien Virapin qui s’occupait des bêtes de José Moucaye et connaissait ses habitudes et qui, pendant le vol, « surveillait » que tout se passait bien. Enfin, le bâtonnier s’est intéressé à Jean-Valéry Soupou, « le responsable direct de la mort ». Pour appuyer son propos, le conseil a montré aux jurés la photo de José Moucaye tel que sa fille l’a trouvé le lendemain de sa mort, son corps « profané », recroquevillé au sol « comme un tangue », le pantalon baissé, des traces de sang jusque sur son costume des beaux jours rangé dans sa chambre.
Comme les jours précédents, Jean-Valéry Soupou a une fois encore repété qu’il savait qu’il n’échapperait pas à une condamnation : « C’est ma faute mais les autres aussi doivent assumer. Je ne veux pas être jugé sur mon passé judiciaire ». Son attitude dans le box des accusés, entre sincèrité et exagération, a, une fois encore, démontré à quel point il avait du mal à se maitriser.
20 ans de réclusion criminelle ont été requis à son encontre ainsi que 12 ans pour ses deux complices, Eric Tandrayen et Sébastien Virapin. Et enfin, 4 ans dont 2 ans avec sursis probatoire pour Ben Ali Sarman, accusé de recel qu’il savait provenir d’un vol commis avec violences.
Je ne connais pas la fille, mais je souffre avec elle. La justice ne pourra rien faire de toute façon, la vie de la famille est brisée. Si ces coupables sont croyants, ils savent ce qui les attend au delà de la justice…
Rien ne les arrivera !!
En tuant Abel dieu a glorifié caîn!!
Le receleur de l’arme a une part plus importante dans les affaires, sans arme pas de meurtre. Il doit prendre plus cher surtout sachant que le fusil provient d’un vol avec violence.
23 mentions essentiellement pour des vols avec violences et six incarcérations
23 mentions essentiellement pour des vols avec violences et six incarcérations
23 mentions essentiellement pour des vols avec violences et six incarcérations
23 mentions essentiellement pour des vols avec violences et six incarcérations
??????? Comment des gars coma sont en liberté.???
Juges + Avocats + SPIP…le tour est joué