Début juin dernier, la société Acropro désignée par la chambre de l’instruction[ pour reprendre les recherches de Mathieu Caizergues]urlblank:https://www.zinfos974.com/Disparition-de-Mathieu-Caizergues-Les-recherches-pour-retrouver-son-corps-reprennent_a169914.html engageait ses équipes dans le rempart du Maïdo.
[La première semaine avait été consacrée aux repérages]urlblank:https://www.zinfos974.com/Recherche-Mathieu-Caizergues-desesperement_a170054.html , avec notamment l’aide d’un hélicoptère, et à la mise en place. Les cordistes ont ensuite pu partir à l’assaut de la falaise. La fouille doit s’étendre sur 800 mètres : une opération périlleuse du fait de la friabilité de la roche à cet endroit. Les recherches ont d’ailleurs pris du retard à cause de la météo.
Les professionnels ne prennent aucun risque et la moindre farine met fin à l’expédition de la journée, ce qui est arrivé plusieurs fois depuis le début des interventions.
[L’équipe d’Acropro]urlblank:https://www.zinfos974.com/Photos-Les-cordistes-recherchent-Mathieu-Caizergues_a170467.html démarre à 6h30 chaque matin du parking du Maïdo avant de faire 30 minutes de marche pour rejoindre l’observatoire. La descente sur les lieux où le gendarme aurait pu tomber il y a quatre ans dure une heure.
Les cordistes passent ensuite chaque buisson au peigne fin, notamment des fougères très présentes dont il faut écarter délicatement chaque feuille. Les chercheurs font de même avec la rocaille. Sous chaque pierre, la possibilité de retrouver une trace du jeune gendarme est prise en compte.
[Ces opérations minutieuses]urlblank:https://www.zinfos974.com/Photos-Caizergues-Les-cordistes-se-lancent-dans-une-difficile-recherche-le-long-du-rempart-du-Maido_a170128.html prennent donc beaucoup de temps. D’autant plus qu’il faut compter une heure trente de remontée sur la terre ferme, les cordistes s’assurant les uns les autres. Encore 45 minutes de marche sont nécessaires pour rejoindre les véhicules.
Cette semaine, le sentier qui mène à Roche Plate fait l’objet d’une purge dans l’objectif d’une réouverture proche. Les cordistes d’Acropro doivent composer avec cette nouvelle donnée.
Le délai de rendu de leurs conclusions à la juge d’instruction en charge du dossier prévu pour début juillet devrait donc être prolongé.
En attendant d’éventuels résultats, les deux accompagnateurs de Mathieu Caizergues restent mis en examen pour « non assistance à personne en danger ». Une mise en examen qui pourrait être annulée si des traces du gendarme étaient retrouvées.