Léopold Martin reprendra plus tard la propriété en rachetant les parts de l’héritage en 1909 à la mort de son père. En1922, sa mère décède. Il entreprend alors des travaux d’agrandissement de la maison avec le rajout de la partie véranda, des varangues et tourelles, au deuxième niveau. Il a laissé son empreinte architecturale sur la maison telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Issu de la Bourgeoisie Réunionnaise, il a entrepris de grandes études, et revient de Paris en 1897 en tant que médecin diplômé de l’académie de médecine Paris.
Léopold Martin ouvre un cabinet à l’entrée de la propriété où il met ses connaissances de médecine à disposition de la haute société, mais également à une population plus modeste. Ce geste fait parler de lui et le rend extrêmement populaire. Seul deux médecins exercent sur la côte Est à cette époque.
Il est élu maire en 1912 et mourra dans ses fonctions de maire en 1942, après trente années consécutives de mandat.
Son cabinet de consultation privé situé à l’intérieur de la propriété est réservé aux plus riches. Les rumeurs font état d’un hôpital, dans lequel il opérait des malades.
Il vit seul dans sa maison jusqu’en 1942, à sa mort sans héritiers directs. La propriété revient à une demoiselle Martin mariée à un Monsieur Vergoz. La propriété reste à l’abandon de 1942 à 1945.
Monsieur Valliamée rachète la propriété en 1955 et y installe sa famille. Petit fils d’engagé, il pratique l’hindouisme. Il installe une clôture typique de l’architecture des temples et un des plus anciens hôtels d’offrandes. Des cérémonies malabar sont organisées dans la propriété.
Les rumeurs et les mythes rapportent que les gens entendaient des enfants pleurer, sûrement des cabris en attente d’être sacrifiés.