C’est dans la nuit du 10 mai dernier, à la veille du déconfinement, que l’attention des effectifs de la BAC et de la CSP du Port est attirée par la présence d’une camionnette, sortant du chantier de construction d’un magasin de bricolage, et présentant des plaques d’immatriculation dissimulées par de l’adhésif et du plastique, comme l’indique la Police Nationale de La Réunion sur sa page Facebook.
Lors du contrôle, le conducteur, seul dans le véhicule, reconnaissait avoir dérobé sur le chantier le matériel présent dans la remorque du camion.
La perquisition du véhicule immobilisé pour défaut d’assurance permettait la découverte de 58 étais métalliques dans la remorque du camion et dans l’habitacle, d’une radio portative, d’une visseuse et d’une meuleuse.
Placé en garde à vue le mis en cause déclarait avoir rendu visite dans la soirée à un ami sur Saint-Gilles avant de se rendre au Port pour acheter un repas dans un fast-food.
Il se serait ensuite dirigé en véhicule sur le chantier juste en face afin de voler sans effraction des étais visibles depuis la route.
Ce matériel qui lui aurait été utile pour édifier une clôture à son domicile. Il ajoutait avoir agi seul et ne pas avoir fait d’aller-retour entre le lieu du méfait et son domicile.
Contactée, la victime, en la personne du responsable de la société de travaux publics GTOI précisait que le chantier était dépourvu de système de vidéo-surveillance, qu’aucune effraction n’était à déplorer et qu’un étai valait 50€ pièce.
Le préjudice du vol reconnu par le mis en cause s’élevait donc à 2900€.
Le matériel de construction volé a été restitué à la société GTOI.