Pour cette nouvelle édition de la fête de la lumière, la municipalité a choisi de conserver un format grandiose avec l’installation d’un village indien au Colosse (expositions, animations, danses traditionnelles indiennes, Foodcourt), tout comme la tenue d’un grand spectacle le vendredi 17 novembre (suivi d’un show pyrotechnique) ainsi qu’un grand défilé de chars le samedi 18 en centre-ville, conçus par des associations locales et indiennes. Ce week-end se conclura de la plus belle des manières avec le Holi-Holi qui se tiendra le dimanche 19 novembre au Parc du Colosse.
Cette programmation s’explique par les travaux de voirie et de réhabilitation du stade de Sarda-Garriga qui accueille habituellement la foule après le défilé, tient à préciser la municipalité.
Fête incarnant non seulement les valeurs fortes de la connaissance sur l’obscurantisme mais également le multiculturalisme et le vivre-ensemble réunionnais, le Dipavali s’est imposé au fil des années comme une véritable institution pour la commune de Saint-André.
« A l’heure des crises, des ruptures et des guerres, il est nécessaire de toujours faire preuve de résilience et rappeler que la paix et le savoir doivent primer sur toute forme de violence. La fête du Dipavali est incontournable et rassemble autour des valeurs et des principes forts en faveur de la paix, du développement et du progrès », rappelle le maire de Saint-André, Joé Bédier.
Holi marque la fin de l’hiver et le début du printemps en Inde, et est célébré en février-mars.
Donc, ça n’a aucun sens de célébrer Holi en même temps que le Dipavali.
C’est comme si les Chrétiens célébraient Noël et Pâque en même temps.