L’assemblée générale de la CCIR portant sur l’examen du budget primitif (BP) 2024 a été vite expédiée, cet après-midi. Seule deux voix légèrement dissonantes se sont fait entendre au cours du débat : celle de Pascal Plante, qui a insisté sur la nécessité de surveiller le train de vie de l’institution au regard du déficit de -687.000 euros inscrit au résultat d’exploitation et de la politique de cession des « bijoux de famille » mise en œuvre par la Chambre, et celle de Laurent Souprayenmestry, le seul à s’abstenir lors du vote, qui a regretté l’absence de toute allusion à la transition énergétique et à l’environnement dans les projets d’investissement établis pour un montant de 16 millions d’euros.
C’est le doyen Théophane Narayanin qui a résumé les enjeux du BP 2024, dont le résultat financier se chiffre à + 1,267 million d’euros grâce aux dividendes de la SA Aéroportuaire (950.000 euros) et à une cession exceptionnelle d’un montant de 1,2 million. Du côté des dépenses, le budget de fonctionnement subit une hausse conséquente de +5,1% pour s’établir à 31,4 millions d’euros, en raison notamment d’accords nationaux intervenus lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).
« La tutelle nous demande de faire des investissements »
« Ce BP est essentiellement marqué par les NAO, on a pris 7 ou 8% d’un coup. C’est intéressant pour les employés mais ça impacte la Chambre, comme la hausse du coût de l’énergie d’ailleurs », a fait valoir Théophane Narayanin. « Si on arrive à faire le programme d’investissement qui est dans les tuyaux, la CCIR prend un virage différent, pour faire vivre l’institution. Il faut qu’on arrive à avoir des fonds propres. On devrait avoir des recettes qui doivent s’améliorer, on vit vraiment les derniers moments des cessions d’actifs. On a pris la décision de vendre des fonciers, du coup la tutelle nous demande de faire des investissements. On cherche avec France Domaine, on va faire 16 millions d’investissements sur l’exercice 2024, si on y arrive. Dans le Sud, nous avons trouvé des terres dans des conditions très acceptables, et vous savez qu’ici à La Réunion par tranche de 5 ans l’actif prend 25%, donc ça ne peut pas être une mauvaise affaire. Tout ça est bien réfléchi. »
Avec un résultat net hors cessions foncières de + 363.000 euros, une capacité d’autofinancement positive de 772.000 euros, un fonds de roulement total de 16,9 millions d’euros et pas le moindre endettement, la CCIR dispose de certains leviers pour actionner ses projets. Dont le recours à l’emprunt, suggéré lors de l’AG par… le représentant de l’État.
Le président Pierrick Robert ne semble pas privilégier cette possibilité pour ses projets de construction d’un entrepôt au Port (3,5 millions d’euros) ou d’acquisitions immobilières (6,8 millions d’euros) destinées notamment à la réalisation de bureaux. « 16 millions d’euros d’investissements, ce sont 16 millions reversés dans l’économie réunionnaise », a-t-il martelé.
Au rayon des mauvaises nouvelles, la CCIR s’inquiète des conséquences pour les jeunes en quête d’emploi de deux baisses consécutives (en 2022 et 2023) du niveau de prise en charge la formation en alternance par France Compétences.
Il ne reste que 16 millions M.Patel?
Toute band zescro
CCIR bande d’escrocs qui vivent sur le dos des entreprises
16 millions d’investissement pour 31 de fonctionnement…
Et qu’est ce qui fonctionne pour ce prix???