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Fin des Conseils départementaux: « Une seule structure est plus simple pour les administrés »

L’annonce, faite hier devant l’assemblée nationale par le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, de supprimer les Conseils départementaux (Conseils généraux) à l’horizon 2021 ne laisse pas indifférents les conseillers généraux de la Réunion. Premier à donner son avis, le conseiller général UDI de Salazie, Stéphane Fouassin. « Cette annonce de réforme du millefeuille territorial d’ici 2012 […]

Ecrit par JD – le mercredi 09 avril 2014 à 12H12

L’annonce, faite hier devant l’assemblée nationale par le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, de supprimer les Conseils départementaux (Conseils généraux) à l’horizon 2021 ne laisse pas indifférents les conseillers généraux de la Réunion.

Premier à donner son avis, le conseiller général UDI de Salazie, Stéphane Fouassin. « Cette annonce de réforme du millefeuille territorial d’ici 2012 est avant tout faite pour mobiliser les élus et leur énergie sur des problèmes territoriaux. Mais à côté de ça, on oublie les problèmes sociaux et économiques de la Réunion« , explique Stéphane Fouassin.

Pour le maire et conseiller général de Salazie, cette annonce est un « contre-feu » allumé pour mettre de côté les véritables problèmes réunionnais et il craint de voir les élus se mobiliser sur des enjeux futiles pour la population. A écouter le Premier ministre, les prochaines échéances départementales de 2015 seraient les dernières. Les élus seraient amenés à travailler sur le rapprochement du Département avec la Région. Un travail complexe.

Mais cette annonce de « big bang » territorial ne laisse pas indifférent Stéphane Fouassin sur certain point.

Le conseiller général reconnait que l’Etat et les collectivités doivent faire des « économies« . Manuel Valls l’a rappelé, la France doit faire 50 milliards d’économie et cela passe pas une refonte territoriale.

« Une seule structure est plus simple pour les administrés. Cela permettrait d’avoir toutes les compétences au sein d’une même collectivité et de réaliser des économies d’échelles« , conclut Stéphane Fouassin.

 

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