La très courte vidéo publiée ce jeudi sur le réseau social SnapChat continue de hanter les esprits de ceux qui ont vu défiler les images parfois bien malgré eux. Si le doute subsiste naturellement sur la localisation de cette scène de zoophilie, l’enquête qui sera menée par la brigade cybercriminalité de la police devrait permettre d’en savoir plus sur les agissements de l’auteur de cet acte sexuel sur animal et de la diffusion de la vidéo.
L’association pour l’Education à la Bienveillance Animale (APEBA) a lancé ce samedi un appel à témoin pour récolter le maximum d’indices permettant d’identifier les individus « en train de violer un tangue et un cabri, soutenus par d‘autres riant à leurs côtés. Les animaux semblent drogués », ajoutait l’association.
Le caractère répugnant de la scène a vite fait de faire figurer le mot « tangue » en tête des conversations les plus échangées sur les réseaux sociaux à La Réunion ce jeudi soir. Au-delà de ces conversations, certains internautes ont eu la présence d’esprit de faire un signalement sur la plateforme Pharos qui permet d’alerter les forces de l’ordre lorsque des comportements illicites sont diffusés dans des contenus photo ou vidéo en ligne.
Par ailleurs, si vous êtes témoin d’actes de maltraitance et de cruauté envers les animaux, le ministère de l’Intérieur a mis en place ces dernières années un formulaire dédié sur lequel toute information peut être transmise à la Police et à la Gendarmerie.
