C’est un simple avis consultatif qu’ont rendu ce mardi les membres du Conseil économique social et environnemental de La Réunion (Ceser), mais il s’apparente à un galet glissé dans le soulier de la présidente de Région Huguette Bello. Réagissant à un rapport d’information relatif aux observations émises par la CRC en novembre 2022 sur le chantier de la NRL, le Ceser a fait part, par la voix d’Eric Marguerite, de ses « réserves quant aux conséquences sur la charge financière des autres projets structurants ».
« Financièrement, les risques sont importants. Les réclamations se chiffrent à 726 millions d’euros pour principal et 245 millions d’intérêts moratoires. La collectivité régionale souhaite attendre les jugements et ventiler les provisions au budget, le Ceser demande à être tenu informé de l’évolution de la situation dans les prochains mois et avoir un échange dès que possible. Le Ceser demande en outre à ce que les dépenses potentielles et leurs sources de financement soient identifiées dans le budget comme dépenses et recettes de convergence », a fait savoir le syndicaliste de FO.
« Une épée de Damoclès au-dessus de la tête »
Avant de conclure en indiquant que « le Ceser regrette l’absence de présentation actualisée du plan pluriannuel de fonctionnel (PPF) et du plan pluriannuel d’investissement (PPI), conformément à la CRC qui a recommandé d’actualiser la trajectoire financière réaliste, compte tenu du retard d’achèvement de la NRL et de la réévaluation du coût final. »
Le président du Ceser n’a pas contesté l’importance de l’alerte lancée par son collègue. « Nous attendons tous les nouveaux PPI-PPF pour pouvoir donner un avis éclairé, mais nous savons tous, en tant que Réunionnais et en tant que membres du Ceser, l’inquiétude que nous portons les uns et les autres sur le fait que cela peut obérer les capacités du Conseil régional dans ses interventions », a souligné Dominique Vienne.
Le conseiller régional Wilfrid Bertile, qui siège à la gauche du président, n’a pas nié l’impportance du risque financier lié au coût d’achèvement du chantier de la NRL, mais aussi aux pénalités que la collectivité ne devrait pas manquer de devoir payer suite à l’abandon de la partie dite de route en digue du projet. « On a toujours dit depuis le début que c’est une épée de Damoclès au-dessus de la tête et qu’en fonction de ce que dira le contentieux, cela va effectivement obérer nos capacités d’action. On est dans cette incertitude-là », a résumé Wilfrid Bertile.
La région n’a aucune inquiétude à avoir le contribuable est las,,,,,,,,,,,,,,,,De toute façon c’est toujours le contribuable qui verse de l’argent au panier sans fond,,,,,,,,Panier sans fond que les politiques successives n’ont cessé de détricoter le fond,,
Quel désastre, on ne pourra pas dire que c’est la faute au gouvernement ou à Macron n’est ce pas Mr Ratenon, les élus locaux sont lamentables à quelque exception près, quelle honte !
Un con tribuable réunionnais.
Donc la région a une dette potentielle de 1 milliard sur la tête et en même temps veut l’autonomie . Je suis sure que la nrl ne se terminera jamais
Quelle gabegie! Personne n’est surpris devant ce viaduc d’incompétence! Nos élus locaux se sentaient plus fort que les experts de l’époque! Et maintenant la Région va trouver cet argent oú?…cela représente une année et demi de son budget…la dette de la Région va encore explosé, et nos impôts locaux avec…pour plusieurs décennies…et ils veulent poursuivre encore les travaux!pour un nouveau milliard??
8km d’autoroute viennent d’être inauguré à Roissy Charles de Gaulles, après 4 ans de travaux titanesques, dans une zone particulièrement difficile et complexe pour 240 millions…et on parle la d’un record….comment se fait-il que nous en soyons à 3 millards pour 12,5 km de route?
pas près de les voir les trains et autres tram! Pas près de voir la fin des embouteillages…