L’association citoyenne de Saint-Pierre (ACSP) a relancé la polémique concernant les travaux réalisés actuellement du côté de la "plage de la gendarmerie", sur le front de mer de Saint-Pierre. Pour Gaëtan Hoarau, le président de l’association qui a déjà fait plier la Civis dans le cadre des travaux programmés à Grand-Anse, il s’agit "d’un vrai massacre".
Le projet prévoit notamment la construction de rondavelles censées accueillir les camions-bars implantés sur cette zone, ce qui ne manque pas d’agacer Gaëtan Hoarau : "Faire des structures en béton en bord de sable, ce sont des bunkers qu’on appelle des rondavelles", dénonce-t-il fermement.
Pas contre les structures de restauration
Si l’association lutte contre ces travaux, elle se défend d’être contre les structures de restauration : "Les structures de restauration, qui sont utiles, doivent se situer de l’autre côté du boulevard, côté montagne. Cela permettrait d’offrir une perspective sur l’océan", insiste le président de l’ACSP.
Cette polémique commence à avoir de l’écho auprès des riverains car les travaux qui ont commencé en septembre 2010 s’éternisent. Surtout, l’association dénonce la non-concertation avec la population de Saint-Pierre et les riverains. D’après Gaëtan Hoarau, seule l’association "Attitude Kite Surf" aurait été consultée. Sur son site Internet, l’association confirme avoir travaillé avec les services de la Mairie pour réfléchir au réaménagement de ce site. L’association pourrait d’ailleurs prochainement bénéficier d’un local à proximité de du spot.
Au total, ces nouveaux aménagements auront coûté plus de 900.000 euros, une somme malgré tout insuffisante pour qu’elle nécessite une enquête publique, même si ces travaux concernent le littoral.