Didier Madia a été condamné hier dans l’après-midi à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir violé une femme d’origine malgache qu’il considérait comme une prostituée.
Les faits remontent au 25 avril 2009, la jeune femme, vivant rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis, sort de chez elle pour aller acheter à manger. Elle se fait accoster par un homme en voiture qui lui propose de l’emmener vers le Barachois. Mais au lieu d’aller sur le front de mer de Saint-Denis, l’homme se dirige vers une impasse près de la Jamaïque. Didier Madia demande, alors, à la jeune femme une fellation, qu’elle refuse, mais l’homme ne s’arrête pas la et violera la jeune femme à plusieurs reprises. Elle réussira à prendre la fuite, avant d’être récupérée par une jeune femme, sur la RN1, qui la conduira au commissariat.
b[Déjà condamné pour des faits d’agressions sexuelles et violences]b
Didier Madia va soutenir une autre version devant la cour d’assise et les jurés. Il soutient que la jeune femme est une prostituée, montée dans sa voiture après avoir négocier le tarif de sa prestation. Mais après enquête de la police, la jeune femme n’est pas connue du milieu de la prostitution dionysienne.
De plus, Didier Madia n’est pas inconnu des services de police, il a été condamné, par le passé, plusieurs fois pour des faits d’agressions sexuelles et violences.
Selon l’expert psychiatrique, Didier Madia est « i[dangereux]i » et son passage à l’acte « i[n’est pas lié exclusivement à la consommation de zamal et d’alcool]i ». De son côté l’expert psychologue explique que « i[très jeune il a connu la violence de la part de son père. Il a besoin de montrer qu’il existe au travers de la violence et de l’excitation]i ».
L’avocate de la victime, Me Céline Cauchepin, souligne le fait que sa cliente a été victime de « i[plusieurs viols pendant plus d’une heure, qu’elle ne s’est pas remise de cette affaire]i », concluant que « i[vous avez un profil violent, de pervers et de violeur]i ».
L’avocat général réclame une augmentation de la peine, par peur de la récidive et par la constance aggravante de fait commis en état d’ivresse et sous l’emprise de drogue.
Didier Madia a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle.
(source le Jir)