Un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire était appelé hier devant le tribunal correctionnel pour des faits de détention, importation et diffusion d’images à caractère pédopornographique.
L’interpellation de l’individu a été rendue possible grâce au travail d’Interpol en fin d’année 2011 qui ciblait plusieurs cas similaires sur le territoire français. A la Réunion, les enquêteurs remontent jusqu’au présumé détenteur d’images pédopornographiques grâce à son adresse ip.
Lors d’une perquisition au domicile de l’intéressé, ils découvrent près de 30.000 photos ainsi que des centaines de vidéos sur son ordinateur.
L’individu, qui est par ailleurs fonctionnaire de l’administration pénitentiaire, ne nie aucunement les accusations qui lui sont faites. Il se dit même soulagé qu’on l’ait retrouvé pour mettre fin à ses pulsions. Cependant, il nie jusqu’au bout la « diffusion » de ces fichiers. Les experts psychiatres estiment quant à eux que l’homme n’a pas de dangerosité psychiatrique.
L’individu a été condamné à trois ans de prison avec sursis avec suivi sociojudiciaire avec une peine complémentaire d’un an en cas de non-respect de ses obligations de soins.