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Fusillade au Trésor Public: Le forcené avait trois armes à feu sur lui

Ce matin, une forcené a tiré six coups de feu au centre des Finances publiques du Tampon et blessé deux agents. Il était porteur de trois armes au moment de son interpellation par la gendarmerie. Michel Lalande, le préfet de la Réunion, s'est rendu à Saint-Pierre au chevet des victimes pour leur exprimer sa solidarité. Leur vie n'est pas en danger.

Ecrit par Lilian Cornu – le mardi 03 mai 2011 à 14H50


Vers 8h30 ce matin, un homme armé se présente dans les locaux du centre des Finances publiques du Tampon, c’est l’adjointe de la trésorerie qui le reçoit. L’entretien commence mais rapidement l’homme devient agressif et commence à tout retourner. Un agent intervient pour prendre la défense de sa collègue. C’est en faisant mine de repartir que le forcené a sorti une arme à feu et a tiré à six reprises sur deux agents, une femme de 56 ans et un homme de 54 ans. Trois projectiles auraient blessé les deux fonctionnaires.

Après être finalement sorti des locaux de la trésorerie, l’homme est monté sur un deux-roues, a rangé son arme et s’est dirigé vers la Plaine-des-Cafres. La gendarmerie l’a interpellé vers 9h30 mais entre-temps, il semblerait qu’il se soit rendu chez lui pour mettre le feu à son habitation située à proximité du collège du 14ème kilomètre.

Un revolver, une carabine munie d’un silencieux et un calibre 12

Une des victimes connaissait le forcené qui avait apparemment reçu un commandement à payer. Il était lourdement armé puisque, lorsqu’il a été interpellé, il avait sur lui trois armes à feu : un revolver, une carabine munie d’un silencieux et un calibre 12.

Les deux victimes ont été transférées aux CHSR de Saint-Pierre pour être prises en charge. Le pronostic vital ne serait pas engagé.

Les centres des Finances publiques fermés cet après-midi dans toute l’île

Michel Lalande, le préfet, s’est rendu au chevet des victimes en fin de matinée. Il a exprimé sa solidarité aux deux fonctionnaires victimes ainsi qu’à l’ensemble des agents du centre des Finances publiques du Tampon. Selon lui, il s’agit d’une première à la Réunion, il n’y aurait « pas de précédents d’un forcené entrant dans les bureaux d’une administration (…) qui ait ainsi fait feu sur des agents du service public ». Par ailleurs, Michel Lalande a dit sa totale « indignation » et pense être certainement « passé près d’une catastrophe » car la pièce dans laquelle s’est déroulée la fusillade était petite.

De son côté, Jean-Luc Chevalier, le directeur des Finances publiques à la Réunion, a décidé de fermer cet-après midi l’ensemble des centres de l’île en solidarité avec les deux victimes.

 

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