Dans la nuit du 15 au 16 mars dernier à Ste-Rose, un homme a reçu deux coups de couteau pour un motif qui restera à jamais flou.
L’alcool avait coulé à flot ce soir là et Marie-Blandine reconnait avoir bu une demi-bouteille de rhum comme tous les jours.
Auprès d’elle, se trouvaient son compagnon et un dalon qui passait le plus clair de son temps avec eux. Vol de portable, main aux fesses, soudain, la mère de famille de 38 ans avait planté. La victime avait décidé de ne pas appeler les secours et avait passé la nuit sur place. Mais le lendemain, les blessures étaient profondes et il s’était résigné à faire appel aux pompiers. Elisa avait été placée sous contrôle judiciaire strict en attendant d’être jugée pour des violences volontaires avec arme.
Tout s’était bien passé pour elle jusqu’à ce que l’appel de la bouteille ne soit trop fort et qu’elle cesse de respecter ses obligations.
Ce qui lui avait valu d’être placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Domenjod en attendant son procès.
Ce jeudi, la mère de cinq enfants, dont deux placés en famille d’accueil, est venue seule à la barre du tribunal correctionnel. Aucun avocat n’a pu plaider pour sa défense. La victime n’était ni présente ni représentée.
A l’issue d’une audience rapide et sans surprise, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République, Eric Tufféry, et a renvoyé la prévenue derrière les barreaux pour 3 ans dont 18 mois avec sursis probatoire renforcé, une obligation de soigner son alcoolisme, de travail, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de porter une arme.