Triste Sire, triste sort
Une ville est aujourd’hui bien en peine.
Forts de trente ans de gestion saine,
Les habitants pouvaient marcher la tête haute :
Leur représentant était droit dans ses bottes.
Pourtant, harcelé pendant des années
Par un Donneur de leçon patenté
Qui face à lui lançait
Attaques et recours infondés,
L’homme tenait bon.
Et toujours reconduit par sa population !
Mais voilà qu’un sombre jour de l’an vingt,
Les citoyens choisirent comme chef l’Aigrefin.
Alors que, des années durant, jamais les pandores
A l’ancien Bourgmestre ne trouvèrent des torts,
Le novice, à peine aux manettes, se fait attraper le fil à la patte.
Patatras !
Pour la si charmante ville, c’est sûr, cette infamie fera date !
Déjà, à la Justice, le Filou doit rendre des comptes.
Pris dans ce scandale, le Fourbe fait honte !
Lui qui durant deux décennies se prenait pour un justicier La main dans le sac, aujourd’hui se fait pincer !
Alors faut-il laisser ce triste sire agir ?
Aura-t-il assez d’honneur pour partir ?
La morale de cette histoire :
Quand ou fé confiance camarade camaron
A chaque coup y amène a ou dann fond.