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Stéphane Randrianarivelo : « La Réunion doit être dans la majorité présidentielle »

A l’approche du premier tour des élections législatives, Stéphane Randrianarivelo, candidat Modem-LPA (soutenu par la République En Marche) sur la deuxième circonscription, a présenté ce vendredi après-midi son programme. Un programme construit autour de « sept priorités ».   Première priorité, « soutenir l’activité et l’emploi ». La transparence dans les contrats dits aidés, l’ouverture de l’assurance chômage aux […]

Ecrit par MA – le vendredi 02 juin 2017 à 17H55

A l’approche du premier tour des élections législatives, Stéphane Randrianarivelo, candidat Modem-LPA (soutenu par la République En Marche) sur la deuxième circonscription, a présenté ce vendredi après-midi son programme. Un programme construit autour de « sept priorités ».
 
Première priorité, « soutenir l’activité et l’emploi ». La transparence dans les contrats dits aidés, l’ouverture de l’assurance chômage aux indépendants et à ceux qui démissionnent ainsi que la suppression des charges des micro-entreprises la première année font partie des points clés, tout comme doubler les plafonds du régime fiscal.
 
Stéphane Randrianarivelo tient ici à aborder la question des fonctionnaires contraints de partir en métropole suite à l’obtention d‘un concours. « Il faut un cadre fixe et des éléments clairs. Il faudrait que les fonctionnaires puissent être certains de pouvoir revenir à La Réunion au bout de 10 ans ».  
 
Suppression de la taxe d’habitation

Deuxième axe du programme présenté ce vendredi, le logement. Les points phares sont ici la réévaluation des plafonds de ressources et de loyers, la construction de logements pour les jeunes, ou encore la création d’un bail « mobilité professionnelle » pour les actifs en mobilité temporaire.
 
Vient ensuite la question du pouvoir d’achat. Le candidat entend « combattre la vie chère », mettre en place « une continuité territoriale comme la Corse pour le transport des personnes », augmenter l’ASPA et les minimas sociaux ou encore faire supprimer la taxe d’habitation, qualifiée de « taxe la plus injuste ».
 
En matière d’éducation, l’ancien directeur de cabinet de Vanessa Miranville se montre favorable aux classes de 12 élèves en CP et CE1 et souhaite le maintien d’un rythme élevé de création de places en crèches. Un guichet unique entreprise/candidat pour l’apprentissage est également évoqué, ainsi que l’augmentation du budget de formation pour les sans emploi.
 
Cinquième « priorité », l’économie. Sont ici mis en avant la volonté de « consommer et produire local » avec une « ouverture sur l’extérieur », d’ouvrir davantage les marchés publics aux TPE et PME, de « réduire le taux d’impôt sur les sociétés jusqu’à la moyenne européenne de 25% » et de « faciliter l’embauche des peu qualifiés en atteignant zéro charges générales au niveau du SMIC ».
 
Pour ce qui est de l’aménagement, la généralisation des véhicules propres, la modernisation des réseaux d’eau et d’assainissement et la sécurisation des plages pour la baignade et les activités nautiques font partie des mesures prônées par son programme, tout comme le financement du développement des énergies renouvelables.
 
« Je m’inscris dans le renouvellement politique »

Enfin, pour ce qui est de la culture et du patrimoine réunionnais, le projet du candidat Modem-LPA évoque « des aides aux artistes réunionnais pour s’exporter », un pass culture pour les jeunes et publics défavorisés de 500 euros, le renforcement des cours d’histoire et de géographie sur La Réunion et son environnement, ou encore « l’ouverture des bibliothèques le soir et le dimanche ».
 
Outre ces sept axes, Stéphane Randrianarivelo a également tenu à s’exprimer sur la loi sur la moralisation de la vie publique. S’il la soutient, il s’exprime sur la question de la réserve parlementaire. « J’aurais préféré qu’on mette en place dans chaque circonscription un appel à projets, et que ce soient les citoyens qui décident quel projet bénéficie de la réserve parlementaire ».

Pour finir, celui qui considère s’inscrire dans le « renouvellement politique » estime que « ni Huguette Bello, ni Cyrille Melchior ne représentent le changement ou la nouveauté », et affirme que jeunesse n’est pas synonyme d’absence d’expérience.« On ne peut pas mettre La Réunion 5 ans dans l’opposition, nous devons être dans la majorité présidentielle », conclut-il. 

 

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