Le 25 février, le Saint-Joséphois va faire vivre un véritable cauchemar à sa famille. Il va ainsi menacer sa compagne et ses enfants qu’il pense ne pas être de lui. La mère des enfants refuse de l’accabler, mais la sœur de Johan va de son côté avertir les forces de l’ordre. Il est alors placé en hôpital psychiatrique.
Il sort le 6 mars et les deux premiers jours se passent bien. Mais après avoir fumé un joint, il va de nouveau avoir une crise. Il va menacer de tuer sa compagne, sa sœur, avant de faire de même à son frère. Puis c’est un homme pour qui il a travaillé et qui ne l’aurait pas payé qui va subir ses foudres. Ce dernier va recevoir deux coups de poing et se voir prescrire 3 jours d’ITT.
Les juges avaient souhaité une expertise psychiatrique et une autre psychologique du prévenu interpellé en mars avant de le juger. Le rapport d’expertise va confirmer l’altération du discernement, tout en soulignant une dangerosité aiguë contre lui-même et les autres. Ces derniers indiquent que les effets du produit ingéré peuvent durer plusieurs années.
Lors de l’audience du prévenu ce mercredi, la procureure s’appuie sur le rapport d’expertise et requiert une hospitalisation totale, avec une interdiction d’approcher sa famille pendant trois ans.
Du côté de la défense, Me Pauline Blard se dit « rassurée par les réquisitions du ministère public ». La robe noire garde bon espoir d’une amélioration chez son client qui ne semble plus souffrir du manque de drogue. Néanmoins, elle souhaite que Johan puisse garder le contact avec sa compagne et ses enfants afin d’être soutenu dans sa guérison.
Le tribunal va confirmer les réquisitions et ordonner une hospitalisation complète. Il a interdiction d’approcher son frère et sa sœur pendant trois ans et ne doit pas contacter sa compagne et ses enfants durant une année. Il doit en outre dédommager son ancien employeur à hauteur de 500 euros.