Revenir à la rubrique : Politique

St-André: Deux plaintes déposées par l’opposition après les insultes reçues lors du dernier conseil municipal

Jean-Marie Virapoullé contre-attaque. Entouré d'élus de son groupe d'opposition, JMV a décidé de déposer ce jeudi deux plaintes au commissariat de Saint-André suite aux insultes reçues par son groupe lundi lors du dernier conseil municipal. Une fin de séance qui s'est terminée dans une ambiance délétère.

Ecrit par – le vendredi 24 juillet 2020 à 09H06

La tension était montée d’un cran à la toute fin de la séance lors de la délibération autour des indemnités des élus. À chaque prise de parole de l’opposition, certains partisans du nouveau maire Joé Bédier avaient vivement interpellé l’opposition et notamment Jean-Marie Virapoullé, avec de nombreux noms d’oiseaux à la clé. 
 

[Saint-André: Les débats autour des indemnités font monter la pression]urlblank:https://www.zinfos974.com/St-Andre-Les-debats-autour-des-indemnites-font-monter-la-pression_a157686.html

Comme l’explique Alain Sinaretty Ramaretty, désormais ex-adjoint chargé de l’aménagement, qui a eu à gérer la rénovation du parc du Colosse et de l’épineux dossier de [l’indemnisation des commerçants]urlblank:https://www.zinfos974.com/Parc-du-Colosse-Apres-Fakir-les-commercants-n-ont-plus-qu-a-plier-bagage_a130345.html , une plainte a été déposée pour menaces verbales et physiques a l’encontre de sa personne lundi à la sortie de la séance, « par une personne qui se revendique comme étant un ancien commerçant du Colosse ».

La seconde plainte, portée par l’ensemble de l’opposition au nom de Jean-Marie Virapoullé, est déposée pour « injures publiques »  à l’encontre du maire de Saint-André pour son « laxisme ». « Cela ne se serait pas produit s’il avait assuré son rôle d’autorité judiciaire », regrette Jean-Marie Virapoullé, qui prévient que lui et son groupe d’opposition « irons jusqu’au bout dans cette affaire ».

Outre les deux plaintes déposées, Jean-Marie Virapoullé a également fait un courrier au préfet pour lui demander de mettre en place « les forces de sécurité nécessaires » pour le prochain conseil municipal qui aura lieu à Cambuston. Pour rappel, dans le cadre des préconisations sanitaires liées au Covid-19, la municipalité avait décidé de délocaliser les conseils municipaux non pas en mairie centrale mais dans les différents CASE et salles des fêtes de la commune.

Une justification qui ne tient pas pour les membres de l’opposition qui voit dans cette décision une volonté de les « humilier ». Par ailleurs, l’opposition va écrire au maire pour lui demander une protection fonctionnelle ainsi qu’une assistance juridique « qui sera prise en charge par la municipalité ».

 

 

Partager cet article
Thèmes :
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Petite-Île : L’opposant de Serge Hoareau condamné pour diffamation

Jean-Hugues Suzanne était jugé hier pour diffamation à l’encontre du maire de Petite-Île. En début d’année, l’opposant municipal publiait diverses accusations sur l’édile de manière hebdomadaire sur son compte Facebook. Il a été reconnu coupable, le tribunal estimant qu’il devait s’exprimer dans les lieux destinés au débat politique.

Bras-Panon met le braquet sur l’agrotourisme

Avec le projet AGRIPéï 2030, le Conseil départemental porte une réflexion sur les enjeux de l’agriculture réunionnaise sur le long terme. La charte de développement agricole de Bras-Panon, renouvelée ce jeudi pour une durée de six ans entre la municipalité, la collectivité départementale, la Région Réunion et la Chambre d’agriculture, s’intègre dans cette réflexion et dans celle de son Plan Alimentaire Territorial qui se déroule en parallèle de la charte.

Vidéo – La Région devra briser le plafond de verre pour gagner en autonomie

40 ans après sa création, la Région Réunion pourrait-elle devenir un modèle pour la République, et ce, malgré son ouverture à la différenciation ? C’est la question posée ce mercredi dans le troisième et dernier colloque organisé par la collectivité régionale en présence d’éminents spécialistes du droit.