Face à la nouvelle détection du 3 février dernier, le préfet de La Réunion a souhaité rencontrer les professionnels autour de deux questions centrales, que sont le besoin d’une stratégie consensuelle pour agir contre le ravageur et la prise en compte des difficultés économiques impactant le monde apicole en découlant. Aussi, au terme de cette réunion d’échange, le préfet a pu acter des orientations importantes, prenant en compte les nécessités sanitaires et économiques.
Concernant les mesures de restriction de mouvements, et sauf nouvelle détection ces prochaines semaines, les mesures sanitaires générales vont évoluer vers un allègement à compter du 1er mars 2023. En ce qui concerne les zones réglementées actuelles, seule la zone réglementée de Saint-Philippe comprenant la partie Est de Saint-Joseph sera maintenue, du fait qu’elle constitue la zone où la très grande majorité des cas ont été détectés, dont celui du 3 février dernier.
À l’intérieur de la zone réglementée de Saint-Philippe, les mouvements seront autorisés librement. Les mouvements entrant le seront également. À contrario, les mouvements sortants de la zone réglementée ne seront pas autorisés. En parallèle, les mouvements seront libres sur le reste du territoire.
Sur l’ensemble du territoire, chaque mouvement de ruche(s), qu’il s’effectue au sein de la zone réglementée ou dans le reste du département, devra faire l’objet d’une déclaration simplifiée sur Internet. En complément, des moyens déclaratifs papier seront utilisables par les apiculteurs ne pouvant accéder aux solutions dématérialisées. S’agissant d’un système déclaratif de traçabilité préventive, les mouvements ne nécessiteront pas d’autorisation préalable des services de l’État.
Les cas détectés positifs au petit coléoptère des ruches et dépeuplés sur ordre de l’administration continueront à être indemnisés selon les modalités actuelles.