Wilson B., 21 ans, a été interpellé le 11 novembre dernier à Sainte-Suzanne au domicile de ses parents pour avoir frappé son père à coups de poing et de pied. Très agressif dans ses propos à la barre, le jeune homme est à la limite de l’insolence envers les magistrats. Il explique que son père avait bu, « comme d’habitude », et l’avait insulté. Il lui a mis une gifle et un coup de pied au visage. Alors que la présidente lui souligne qu’il a porté le coup de pied alors qu’il était menotté et en présence des gendarmes, il s’énerve et se fend d’un : « Donnez-moi ma peine direct, je n’ai pas envie de me réexpliquer« .
Selon les témoins présents lors de l’agression, c’est bien lui qui a agressé son père. Il s’avère que l’ambiance au domicile est sulfureuse depuis qu’il est sorti de prison en juillet dernier pour des violences sur sa conjointe. « Il veut tout diriger dans la maison et ne supporte pas qu’on lui fasse des réflexions« , explique le père du prévenu à la barre avant que son fils ne s’énerve des propos tenus à son encontre et soit sorti de la salle à sa demande. « On essaie de l’aider. Il dit que je bois et qu’il est maltraité, mais c’est faux. Il fume du zamal toute la nuit et quand il veut quelque chose, c’est tout de suite« , insiste-t-il. « Je ne veux plus de lui à la maison, il va finir par me tuer« , conclut le père.
« J’ai peut-être tapé fort ou pas assez »
De retour à la barre, le prévenu ne trouve rien de mieux à dire à propos des faits : « Ce n’est pas bien de taper son père. Je reconnais que je l’ai frappé. J’ai peut-être tapé fort ou pas assez». Son avocate, qui vole à son secours en lui posant des questions sur son enfance compliquée et sa consommation d’alcool, subit aussi le même traitement : « Vous êtes bouchée ou vous le faites exprès, je l’ai déjà dit que je bois de l’alcool« , lui balance le prévenu avec agressivité.
« Il se victimise et minimise les faits : ‘deux petites claques et un coup de pied’. Il porte un coup de pied au visage de son père en présence des gendarmes. C’est un danger pour la société« , fustige le parquet qui requiert 15 mois de prison, la révocation de 3 mois du sursis en cours ainsi qu’un mandat de dépôt à l’audience. « C’est un jeune homme de 21 ans au parcours compliqué. On a pu voir ici la grande souffrance qui est la sienne. Il a du mal à se canaliser. C’est une relation familiale toxique certes, mais ce sont ses parents », plaide la robe noire qui demande une peine plus légère.
Reconnu coupable, le prévenu est condamné à 15 mois de prison, 3 mois de sursis sont révoqués et il se voit interdit de contact et de paraître au domicile de ses parents pendant 3 ans. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à son encontre.
C’est tout comme peine ? Bravo la justice….
Au trou avec des détenus agressifs et il comprendra ce qu’est la justice en prison entre détenus.
Un aller simple a 5 km au large des côtes de La Réunion devrait lui être offert
C est affolant, le on respect, 5 ans n aurait pas été mauvais
15 mois seulement pour cette racaille … ???!!!
Ce type est un danger public et, à sa sortie, il se croira le roi des racailles.
Jusqu’à ce qu’il trouve son maître.
Un bon z’enfant ça ! 🙂
bien fait pour out bouche !
Il mérite au moins 10ans de trou. Pauvre maudit. Faire des enfants pour de l’argent voilà ce que cela peut donner. Une racaille PARESSEUX et parasite. Quel tableau !!!!!
Bonsoir! encore un bon marmaille, c’est l’alcool qui pourrit tout