Ce lundi, Vincent Sablé a reçu la « visite de courtoisie » d’un importateur hexagonal sur son verger de letchis situé sur la plantation Mélissa, au Cratère. La seconde visite d’un importateur sur son exploitation de Saint-Benoît en moins de deux semaines, assure Vincent Sablé, qui voue la quasi-totalité de sa production de letchis à l’exportation.
« Cette année sera une saison moyenne. On s’est habitué à des années exceptionnelles, l’année dernière en était une, il y a deux ans aussi. Là, il n’y a pas beaucoup de letchis, mais il y en a. Il va falloir tenir son stock », avance l’agriculteur bénédictin.
Membre de la COOPANANAS, Vincent Sablé a choisi de travailler avec trois uniques clients hexagonaux pour écouler bon an mal an ses 20 à 40 tonnes de production de letchis. L’ensemble de la plantation Mélissa est certifiée bio depuis un mois, à l’exception de la production d’anthurium, mais Vincent Sablé assure que les letchis bio ne constituent pas une valeur ajoutée à l’export, le produit étant déjà très cher en bout de chaîne.
« Je n’ai pas fait de bio pour gagner de l’argent, mais pour entrer dans une logique de production et pour être reconnu. On était déjà quasi bio. La certification a permis d’embaucher deux personnes supplémentaires », confie-t-il, avant de développer : « Il y a effectivement une petite baisse de productivité, et aussi de production : c’est un peu plus sale donc il faut payer les salariés et l’essence de la débroussailleuse pour nettoyer. Mais il y a des aides directes pour le passage au bio et des aides à la commercialisation liées à la quantité vendue qui sont quasi doublées, de 37 centimes à 60 centimes le kilo. »
« Madagascar commence à faire de l’avion »
Sur les quelque 5.000 tonnes de letchis produites l’an dernier dans l’île, 1.133 tonnes ont trouvé un débouché à l’export. A Rungis, les grossistes revendent le kilo de letchis aux détaillants dans une fourchette estimée entre 15 et 20 euros, lesquels ajoutent leur marge avant de fixer le prix sur les étals des épiceries fines.
« Le letchi Réunion est très prisé, surtout ceux de Cratère et de Bras-Canot », souligne l’agriculteur. La faible production mauricienne ne constitue pas une menace sur le marché de niche du letchi de Noël dans l’Hexagone, mais la menace pourrait venir de Madagascar, dont une majeure partie de la production était jusqu’ici exportée par bateau, après avoir été saturée de souffre pour empêcher les champignons de se développer sur le fruit pendant le mois de transport.
Un modèle qui donne des letchis certes marrons sur les étals de l’Hexagone, mais aux tarifs nettement plus abordables. « Madagascar commence à faire de l’avion et eux, ils peuvent monter jusqu’à 50.000 tonnes par an », glisse Eric Lucas, responsable de la cellule diversification végétale de la Chambre d’agriculture, qui souligne que la réglementation de certains pays européens, comme les Pays-bas ou l’Allemagne, interdit l’importation de letchis traités au souffre.
« On a atteint le niveau maxi d’export »
Cela ne signifie pas pour autant que tous les gros producteurs réunionnais peuvent espérer se faire une place au soleil sur le marché de l’export, à la fois bien plus rentable et moins concurrentiel que le marché local. Le principal frein demeure la capacité limitée du fret aérien : chaque année à la période des fêtes, la Région Réunion met la main à la poche pour participer aux frais, allant parfois même jusqu’à affréter un avion cargo.
Au vu des prévisions de production de 3.000 tonnes pour cette saison, la collectivité devrait cette fois limiter les dépenses liées à l’aide au fret.
« On a eu une réflexion avec le préfet fin août, l’objectif étant de travailler avec les compagnies aériennes pour augmenter les capacités de fret. Plus il y aura d’avions, plus il y aura de capacités de fret, puisque le letchi voyage dans les soutes. Mais aujourd’hui, on a atteint le niveau maxi d’export », informe Olivier Fontaine, le secrétaire général de la Chambre d’agriculture.
L’ancien syndicaliste des JA, pour qui le coût d’acheminement vers l’Hexagone avoisinerait aujourd’hui 1,70 euro du kilo, estime que le marché local doit aussi permettre aux producteurs de vivre correctement de leur travail. « J’ai encore dit récemment aux producteurs qu’ils ne doivent plus vendre à moins de 1,50 euro », prévient Olivier Fontaine.
Pouvez vous envoyer la photo de l’article à l’expéditeur peis historique pour montrer ce que sont des vrais letchis et non ce qu’il expédie…La qualité expédiée l’an passé : vraie catastrophe malgré des délais chrono respectés.
Par de réponse de cette société malgré de nombreuses relances.
Cette année je me passerais de cette société dont la qualité et l’accueil sont en chute libre.
Ma travail l’aéroport ou sa i expédié letchis fruit du dragon ananas…
Letchis les calibré,moin même réunionnais m’avait jamais vue letchis gros comme un pomme nain !!
Et sa sa part pour la France !!
QUEL EST LE BUT DE LA VIE HUMAINE ??
FAIRE DU COMMERCE ??
FAIRE DU PROFIT ??
99/100 DE L’HUMANITÉ I CONNAIS MÊME PAS C’EST QUOI UN CORPS HUMAIN !!
ET ZOT REVIENDRA 172 FOIS MES SALAUDS!!
Peut-être ce serait bien de proposer de nouveaux produits à base de letchis (et autres fruits de la Réunion). Je n’en vois pas beaucoup. Bière, boissons énergisantes, petits gateaux, salade, …J’ai l’impression que c’est compliqué de commercialiser tout ça en Métropole et pourtant les gens adorent ce qui est exotique !
Et pendant se temps là le Réunionnais…Achète ces propres letchis a prix exorbitant 10 euros 8 euros des fois au prix le plus bas 4 euros sous prétexte que la saison n’a pas était bonne arnaque… Consommé local Nous dises t’il… Arnaque a plein nez…
Malheureusement letchis 1€ le kilo c’est fini.
Sauf si ou achète par 3/5kilo.
Mais la comme n’a vraiment pas, le prix le plus bas sera de 3/4€kg
Passez un week-end de décembre sur St Benoît c’est 50 centimes/ kilo voire même on se les donne tellement on ne sait plus quoi en faire
La Réunion est toute petite mais c’est comme ça…comme le climat…en micro région
Dans l’Est les tangors restent chers mais si je vais du côté de petite île…ça descend à 1 euro le kilo
Ils exportent tous les letchis (des tonnes) et il n’y en a plus pour nous! Ceux qui veulent en manger, qu’ils viennent ici! Ceux qui ont un petit pied, peuvent en manger et les autres achètent à prix d’or! Toujours le business au dépend de la tradition… In ti grappe letchis sur la table pour les fêtes! En attendant, nou fé le zoreil : foie gras, gui, sapin alors que nous avons nout letchis, pâté créole et nout flamboyant!
Vous n avez visiblement rien compris..
LETCHIS CLAQUE LE FOIE !!
encore un nutritionniste du berceau regardez les bienfaits du letchis sa valeur alimentaire et on en reparle après !
CE sera donc trop cher pour le marché local, tant pis, je n’en achèterai pas.
Si personne n’en achète le prix va baisser très vite mais il y a trop de c.ns
Je dirai même bcp tjs trop de c.ns
Nous réunionnais nous pensons toujours être les meilleurs dans tous les domaines , quand je compare la production de letchis de notre île 3000 Tonnes à celle de notre voisin Madagascar 200 000 Tonnes , je pense qu’on devrait réfléchir sur nos capacités de production et de l’originalité que l’on peut apporter aux marchés internationnaux, à ce jour nous portons la filière canne à sucre à bout de bras et largement subventionné, la vanille même constat , l’ananas pareil ,il y en a même qui veulent faire du cacao et du riz sur 1000 m2, il faudrait voyager un peu pour s’apercevoir qu’on a pas les capacités d’indonder la planète avec notre microscopique production. ou va t’on ainsi sinon vers notre perte et la perte de subventions qui auraient pu être utilisées ailleurs dans une vrai politique agricole économique.
merci pour ce post plus que réaliste, mais vous avez oublié un détail qui a son importance chez nous…..on veut du fric mais en faisant le minimum et avec beaucoup de subventions c’est moins fatiguant, le reste des arguments évoqués par nos planteurs c’est juste pour donner le change…..!
Ils sont actuellement à 50€ le kilo sur les étals à Paris et acides car loin d’être mûrs. Quelle publicité pour La Réunion!
L année dernière , en métropole, 10 euros le kg chez gd frais et ceux de mada 5 euros le kg..
le pire est que la famille demande de ne plus envoyer de produits locaux car ils en trouve moins chers que chez nous et bien meilleurs…….cherchez l’erreur!
Je vous dis il ya des letchis qui part pour la France gros comme une pomme, réunionnais de nativité j’avais jamais vue sa ici et pourtant letchis ma la mangé depuis tout petit !!
Après ce n’est qu’un fruit et de surcroît un fruit toxique pour le foie !!
Car lethis i fermenté l’alcool et sucré !!
Mettons le feu dedans comme pour la canne !!
Littéralement fruits du diable !!
Des letchis qui partent pour la France et ses letchis sont gros comme des pommes pas de jaloux il y a la goyave de France voilà la saison des letchis de France! ce fruit est toxique pour le foie et pour le cerveau ce n’est pas terrible non plus!
Si nous l’était encore cueilleurs nous passait a côté l’arbre fruitier casse 2/3 et continuer notre route !!
C’est la sédentarité de resté sur place i démonte a nous et la nature !!
La monoculture doit être interdit !!
Un humain li Na un devoir envers son race envers son maison la terre !!
Li doit défendre son environnement comme n’importe quel autre animal !!
Car l’homme est un animal !!
Il faut lire beaucoup lire pour être instruit,et aretter de gobe toutes couleuvres !!
Beaucoup sur terre i fait pas zot devoir !!
Conséquences la nature la po déréglé toutes le peu zanimo qui se croient homme et femme !!