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Les Chroniques de Tonton Jules #121 – Sous le signe de la déraison

J’espère que vous aurez le temps de lire ces lignes… si la planète ne nous saute pas au visage avant : avec le fou de Moscou menaçant de répandre le feu nucléaire, on peut tout craindre. Et si ce n’est pas lui, c’est un autre, un quelconque Bolsonaro de derrière les fagots, ou un Xi Jing-machin qui finira bien par enclencher la 6è extinction de masse. C’est pas drôle ? Je vous l’accorde.

Ecrit par Jules Benard – le jeudi 27 octobre 2022 à 11H27

Qui arrêtera Poutine ?

Je sais que les adeptes du Zemmour, de la Marine ou du fâcheux Mélenchon vont gueuler au charron puisque je vais encore une fois m’en prendre à leur chéri moscovite ; mais il y a mille raisons à cela. Le mini-tsar au ciboulot cariaté n’admettra jamais sa défaite militaire en Russie : « après moi le déluge » (phrase que Louis XV n’a jamais prononcée) ; plutôt faire péter la planète que de perdre la face ! Vladimir 1er s’apprête à noyer une partie des territoires qu’il vient illégalement d’annexer en faisant croire que le lac artificiel a été miné par les Ukrainiens. Ce fut du pareil au même avec le pont de Crimée : « C’est pas moi, m’sieur. C’est eux ».

Du même coup, il va noyer des centaines de milliers de personnes, des personnes qu’il considère pourtant comme des Russes puisqu’après l’annexion, il leur a délivré un passeport russe. Détail, me direz-vous, tout comme l’Holocauste en était un aux yeux du Jean-Marie de sinistre mémoire. Ce qui  prouve au passage qu’entre une dictature d’extrême droite et sa copine d’extrême gauche, la différence est de l’épaisseur d’un papier à cigarette.

On en a déquillé pour moins que ça. Trujillo, par exemple, pourtant protégé par les USA mais il y avait des snipers de qualité, alors.. Mais dans ce monde de cinglés, on tire plus facilement sur un réformateur sincère que sur les pires des sanguinaires : voir Allende, Luther King, Malcolm X, Alexandre Dubcek, Indira Gandhi, Lincoln, Lavoisier, Alexis de Villeneuve…

Au lieu de quoi, les ultra-libéraux qui font semblant de nous gouverner en se foutant de notre gu…, veulent tous s’arranger avec le Vladimir-de-mes-roubles-ignobles. Comme les démocraties à Münich en 36. On a vu ce que ça a donné.
 
Qui va arrêter nos vandales ?

C’est devenu presque un jeu : les pompiers, les flics, les médecins se rendent dans un quartier pourri la nuit, de vraies zones de non-droit où des gangs de voyous font la loi. Médecins, pompiers, policiers ne font que leur boulot mais se font régulièrement caillasser. Certains n’en reviennent pas intacts. Et on laisse faire ! On discute. On envoie des médiateurs dont certains sortent de taule.
Quand la médiation et la discussion n’ont aucun effet, ce n’est pas extraordinaire de dire qu’il faut cogner sur la racaille. Et fort ! Même les démocrates les plus modérés le disent : y’en a marre d’avoir peur.
 
Ail péi plus cher ? Fausse impression

S’il est vrai que les produits locaux sont souvent plus chers que ceux importés, ce n’est pas forcément le cas pour tous.

On a pu admirer, cette semaine, les splendides bottes d’ail présentées par nos Petit-Îlois. Nominalement, le produit péi est plus cher mais à l’utilisation, c’est une autre ritournelle. D’abord, on en utilise beaucoup moins car le goût de notre ail est bien plus puissant. Po in’ tite sauce sardines, deux gousses l’ail na assez ! Et puis, l’ail d’importation a des germes qui prennent la moitié de son volume au minimum. Des germes qu’il faut impérativement ôter si ou vé pas gaingn la siasse ! En somme, pour avoir l’équivalent d’une gousse d’ail péi, il faut un minimum de quatre gousses importées. La cherté devient alors toute relative. Je n’utilise que de l’ail péi : une demi-livre me fait un bon mois. Alé di partout…
 
« Bonjour » i écorche pas la guèle !

J’étais, il n’y a guère, à attendre mon tour chez mon ophtalmo. La salle d’attente était archi-pleine, une trentaine de patients impatients au bas mot. Tous ou presque étaient à tic-tiquer  sur leur portable, plongés dans un monde virtuel insupportable qui ne remplacera jamais la réalité. Chaque fois qu’arrivait un nouveau bigleux, on entendait « Bonjour messieurs-dames ! » Il n’y avait que trois crétins à répondre : deux ma-mèr’ et moi. Finalement, ces deux petites vieilles et moi, on a fini par engager la conversation. En ayant la solide impression d’être des diplodocus.

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