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Le Medef veut faire de 2023 une année de “transition” vers un avenir plus vert

Sobriété écologique, verdissement des investissements, formation dans les métiers d’avenir, le Medef veut voir l’année qui vient comme celle de la transition”. Ainsi, pour son président Didier Fauchard, “l’entreprise d’avant 2020 va disparaître”.

Ecrit par La-Rédaction – le jeudi 26 janvier 2023 à 16H24

“2023 sera une année compliquée, explique Didier Fauchard, lors de ses voeux à la presse ce jeudi, entre les remboursements des prêts garantis par l’Etat et des dettes sociales, les taux des banques qui augmentent et les coûts de l’énergie qui explosent, nous sommes face à une situation tendue.” 

Ainsi, la principale organisation patronale veut poursuivre son travail d’accompagnement des entrepreneurs péi. “Il faut mettre le focus sur la formation. Nous avons un problème entre les offres d’emploi et les demandeurs. Voilà pourquoi nous voulons également mettre l’accent sur la signature de conventions collectives dans de nombreux secteurs. L’entreprise d’avant 2020 va disparaître. Les structures pyramidales vont évoluer et nous devons aller vers plus de partage de la valeur”, poursuit le président du Medef Réunion.

Des levées de fonds conditionnées aux efforts en matière d’environnement

La sobriété énergétique, ça n’a pas uniquement du bon pour les factures EDF, cela est désormais un critère de plus en plus scruté par les investisseurs. “Demain, les subventions ou levées de fonds seront conditionnées aux efforts en matière d’environnement. Avant, il s’agissait d’un critère pour se différencier de la concurrence, aujourd’hui, ne pas faire d’effort, c’est apparaître en marge du mouvement”, explique Vincent Théodoly, président de la commission de la prévention et de l’amélioration des conditions de travail. 

Des “questions salariales légitimes”, mais qui ne doivent pas mettre en danger les entreprises 

Devant un climat social compliqué, Didier Fauchard veut rappeler que le tissu économique local est composé majoritairement de TPE. “Face à l’augmentation des charges, à une stagnation des ventes et à des revendications salariales légitimes, les chefs d’entreprise sont dans une situation compliquée. Négocions lors des NAO, mais il faut rappeler que casser une entreprise coûte toujours plus cher que de la sauver”. 

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