Au milieu d’une serre de courgettes, il affirme que le gouvernement « ne laissera pas tomber les agriculteurs ». Jean-François Carenco indique avoir conscience que le prix des intrants pèse sur les agriculteurs, mais ne propose pas de « solutions immédiates ». Il annonce avoir des réunions de travail.
Il a par contre été plus loquace sur ce qu’il considère comme deux pistes d’amélioration. La première porte sur la communication sur les produits réunionnais en métropole et ailleurs, qui ne sont pas assez connus. « Comment se fait-il que l’image de si beaux produits soit quasiment nulle en métropole ? On n’est pas bon » affirme-t-il.
Le deuxième point qu’il estime important d’améliorer porte sur la transformation. Le ministre estime que les produits doivent être transformés sur place avant d’être exportés.
Comme pour appuyer son propos sur la transformation, le ministre délégué aux Outre-mer s’est ensuite rendu à la Cilam pour y rencontrer la filière lait. Avec une visite de l’usine, il s’est réjoui de voir le succès des productions laitières sur l’île.
« Cette usine fonctionne parfaitement. Si elle produisait plus, elle vendrait plus. Pour produire plus, il lui faut plus de lait. Pour qu’il y ait plus de lait, il faut qu’il y ait plus d’éleveurs. Pour qu’il y ait plus d’éleveurs, il faut régler les problèmes fonciers. Tant qu’on est dans cette démarche-là, on est dans un chemin positif », assure le ministre.
Si le principal pour lui est de développer la production, Jean-François Carenco reconnaît toutefois les problèmes entourant l’agriculture réunionnaise. Au problème du foncier s’ajoute celui du trop faible nombre d’éleveurs. Il concède également que les règles sanitaires peuvent handicaper la production locale. Néanmoins, il estime que l’agriculture réunionnaise ne « souffre d’aucun problème de débouchés. Il y a de vraies perspectives. »