Communiqué
Le machisme nauséabond du directeur du « Journal de l’Ile de La Réunion » a maintenant franchi la ligne rouge de l’insulte.
L’édito du samedi est devenu une référence dans la pensée sexiste rétrograde à La Réunion, attaquant régulièrement sur leur âge, les femmes occupant de hautes fonctions administratives ou politiques. Ainsi, l’introduction de la dernière édition est une insulte longtemps utilisée comme argument pour discréditer la parole et la présence des femmes dans l’espace public : l’hystérie.
Le directeur de ce journal s’improvise donc « médecin imaginaire » et accuse la Présidente du Conseil Régional de La Réunion, présidente d’honneur de l’Union des Femmes Réunionnaises, reconnue pour son engagement féministe depuis plusieurs décennies.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces insultes répétées et dont nous soulignons la gravité et la grossièreté croissantes.
Nous rappelons que l’hystérie vient du terme grec hystéra qui désigne l’utérus. Ce mot est depuis toujours associé aux femmes et, au diable pendant le Moyen-Âge. Il a servi à accuser, à brimer, à brûler, à silencier, à enfermer les femmes pendant des siècles, pour servir l’idéologie patriarcale.
Aujourd’hui, ce terme est utilisé dans un objectif sexiste, afin de discréditer la parole portée par les femmes. Les propos tenus par ce journal portent atteinte à toutes les femmes. Renvoyer une femme qui exprime un avis, une idée, un engagement, à son appareil génital c’est porter une grave accusation contre son intégrité. Comment atteindre l’égalité si le machisme dénigre, rabaisse, insulte et piétine les représentantes du peuple ?
Comment encourager les femmes et les filles à prendre leur place dans la vie publique, si on laisse dire qu’une femme pense avec son utérus plutôt qu’avec son cerveau ?
Nous considérons qu’il s’agit de propos haineux d’un individu désespérément à court d’arguments intelligibles et intelligents qui méprise les femmes. L’UFR se réserve le droit d’ester en justice.
quant on fait de la politique il faut accepter de prendre des coups, femmes ou hommes qu’importe, le fait de parler de sexisme c’est déjà quelque part se considérer comme faibles! prenez de la hauteur et répondez intelligemment et arrêtez parce que vous êtes des femmes de tout ramener au sexisme, ayez des cou…..les!
Plus facile que de dénoncer les violeurs du Hamas ou soutenir les iraniennes qui refusent le voile…ce déni doit aussi avoir un nom en psychiatrie.
moi femme je dénonce le comportement de cette association qui n’a de but que de se faire une place en politique et qui ne défend en rien les femmes….
En France, il existe ce qu’on appelle « la liberté d’expression » et , à moins d’être un spécialiste du grec ancien, il ne viendrait à personne l’idée de faire un lien entre un comportement hystérique et l’utérus d’une femme.
En attaquant l’UFR et ses responsables je suppose que J.TILLIER a « des billes » sinon il ne se risquerait pas à aller au combat en sachant ce qu’il risque au plan judiciaire.
Dans ses éditoriaux, le journaliste en cause attaque de front Mme BELLO sur les recrutements familiaux ou népotiques soit disant effectués à la Région. Et je pense que ce journaliste ne souhaite qu’une chose : c’est que les responsables de cette Collectivité l’assignent devant les tribunaux sur ce point précis pour enfin obtenir que l’institution judiciaire soit saisie de ce dossier et se prononce sur la légalité de ces recrutements.
Ce qu’il faut en déduire c’est que la stratégie de J.TILLIER c’est de donner des coups de boutoirs sur H.BELLO en vue de pousser celle-ci à le traduire devant les tribunaux et lui permettre ainsi de vaincre l’inertie des magistrats.
Une réponse sur le fond serait plus pertinente qu’une réaction épidermique à la sacro sainte image de la Femme.
Il faut laisser Bwana, le baveux du samedi dans sa fange, c’est l’endroit idéal pour les cochons. Comme son torchon se vend de moins en moins, il monte dans les aigus pour attirer les chalands. Comme pq son papier n’est pas idéal.