Événement cultuel à l’origine, le Dipavali a pris au fil des années une dimension culturelle, festive et régionale, le tout dans un esprit d’ouverture envers toutes les communautés de l’île. Comme l’a rappelé Selvam Chanemougame, président de Tamij Sangam, association à l’origine de la création du Dipavali à Saint-André, « on a ouvert le Dipavali vers l’extérieur ». « Le Dipavali est aujourd’hui devenue une fête publique, collective, avec des défilés et des spectacles, pour que cette fête soit en symbiose avec toutes les communautés. C’est le message que nous portons », clame le responsable culturel. La tenue de ce Dipavali intervient dans un contexte où la communauté tamoule a vu certains de ses temples ou caveaux dans les cimetières être la cible de dégradations ces derniers jours. Un « non-sens » pour le Dr. Chanemougame : « C’est tout le contraire de tout ce que nous prônons. Si le message est mal compris par certains, nous continuerons à répéter ce message d’amour, de fraternité afin que chaque citoyen soit responsable de ce vivre-ensemble ».
Pour rappel, le thème retenu pour cette édition 2023, qui se déroulera du 15 au 19 novembre, est celui du mélange entre « tradition et modernité » et vient rappeler « à quel point le lien entre la mémoire, l’histoire et la matérialité présente est essentiel », explique la municipalité, qui promet une fête grandiose. L’inauguration de ce Dipavali 2023 aura lieu le mercredi 15 novembre au Parc du Colosse, transformé pour l’occasion en véritable mêla indienne et qui accueillera une soixantaine d’exposants dont une dizaine venus d’Inde, ravis de faire découvrir au public toutes les richesses artisanales et gastronomiques du sous-continent indien. Le Parc du Colosse accueillera par ailleurs plusieurs spectacles de danse indienne notamment le Grand Spectacle du vendredi soir (suivi d’un show pyrotechnique) tout comme la très attendue célébration du Hôli (fête des couleurs) du dimanche 19 novembre.
Mais le clou de ce Dipavali reste bien sûr le grand défilé de chars indiens dans l’après-midi du 18 novembre, en plein cœur de l’Avenue de la République. Des chars construits aussi bien par des associations locales qu’indiennes et qui retraceront cette année l’épopée du Râmâyana et la victoire du bien sur le mal, représentée par la lumière du « Dipavali ». Le départ est prévu à 18h15 près de l’hôtel de ville. En parallèle de ce défilé, Côté Est Réunion proposera plusieurs ateliers (bonbons indiens, mehndi, confection de marleï, repas indiens) ainsi que des visites guidées des temples Maryen Peroumal, du Colosse et de Petit-Bazar (réservations au 0692 87 38 53).
« Chaque ville a son évènement, et il se trouve qu’à Saint-André, c’est le Dipavali. Saint-André c’est la capitale malbar et vit ça quotidiennement. Je ne vois pas comment on aurait pu faire l’impasse sur cet évènement qui attire entre 20.000 et 30.000 personnes chaque année », lance Joé Bédier, particulièrement fier de cette manifestation pour sa commune. Et pour les prochaines années, le maire de Saint-André souhaite rendre la manifestation « encore plus grandiose », certain du potentiel touristique de la ville avec ses nombreux temples, lui qui a fait part de son souhait de voir La Réunion être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco « au titre de ses particularités traditionnelles et de son vivre-ensemble ».
Le président de l’association est fier que contrairement à l’Inde et Maurice, la Réunion a su rendre public le Dipavali.
C’est bien, et après, qu’est-ce que ça nous apporte ?
Qu’est-ce que l’Inde (5ème puissance économique mondiale) et Maurice en ont à faire ?
Moi je constate que vous n’avez rien pu faire pour rétablir la ligne Réunion-Chennaï, malgré vos agitations.
Moi qui adore l’Inde, j’ai voyagé deux fois cette année, et j’ai dû effectuer le parcours de combattant avec des escales à Maurice, Mumbaï et des heures d’attente pour avoir le prochain avion, à l’aller comme au retour. Je ne vous dit pas la fatigue, surtout les enfants.
Et je suis heureux d’apprendre que c’est Maurice qui va ouvrir la ligne vers Chennaï, ce sera plus facile de partir en Inde.
Donc, l’Inde sait parfaitement où se trouve ses intérêts dans l’Océan Indien, et ce n’est certainement pas à la Réunion !
Qu’est ce que l’Inde et Maurice ont à faire de vos heures d’attente ???
En fait, nous également, n’en avons rien à faire alors que nous sommes nombreux à participer à cette fête sans être tamoul.
Suis fier que vous participez à cette fête cela prouve que la culture indienne est très riche et capable de vous faire évader pendant quelques heures par des parades exécutées majoritairement par vos compatriotes
Pas de rentabilité pas de ligne…
Monsieur Selvam Chanemougame, président de Tamij Sangam dit que le Dipavali c’est son bébé, mais s’il n’avait pas croisé la route de Jean Paul Virapoullé maire de Saint-André qui lui a dit oui à son projet en 1990, le Dipavali n’aurait pas existé à la Réunion.
oui mais il l’a fait pendant que d’autres causent sur les commentaires de zinfos
Chaque ville à son événement et chaque pigiste à sa grammaire. Àh ? À bon lecteur. ÀÀÀÀtchoum !!! 😁