Revenir à la rubrique : Justice

Prise illégale d’intérêts: Alain Armand doit à nouveau s’expliquer

L’élu de la ville de Saint-Denis et vice-président du Département, Alain Armand, a été jugé devant la cour d’appel ce jeudi dans l’affaire de prise illégale d’intérêts. Relaxé en début d’année, il a dû réitérer ses explications ; le parquet ayant fait appel de la décision en première instance.   En bref, il était accusé d’avoir […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 10 octobre 2019 à 17H56

L’élu de la ville de Saint-Denis et vice-président du Département, Alain Armand, a été jugé devant la cour d’appel ce jeudi dans l’affaire de prise illégale d’intérêts. Relaxé en début d’année, il a dû réitérer ses explications ; le parquet ayant fait appel de la décision en première instance.
 
En bref, il était accusé d’avoir profité d’un salaire de 3.500 euros par mois en plus, alors qu’il était à la fois adjoint aux finances à la mairie et président de la Sodiac, entre 2011 et 2014. La Sodiac, Sem d’aménagement immobilier, est détenue majoritairement par la mairie de Saint-Denis. Alain Armand, qui était aussi gérant de la société de conseil « 2A », réalisait du consulting pour le Groupe Sobefi. Une somme perçue dans le cadre d’un projet immobilier, les Mercuriales, à Sainte-Clotilde, contractualisé avec Sobefi, actionnaire sur un projet immobilier que la Sodiac avait racheté, la SCCV Les Glorieuses.  
 
Alain Armand confirme que oui, 2A Conseil avec lui-même comme seul gérant et salarié, a été créé afin de pouvoir travailler avec la Sobefi et Christian Bègue, son ami. « Il a été mon premier client, mais pas mon seul ».

« Il n’a rien voulu savoir », selon l’avocat général
 
L’élu maintient n’avoir pas été au courant de l’implication de la Sobefi en tant qu’actionnaire de la SCCV Les Glorieuses. C’est avec le directeur général délégué de la Sodiac, Eric Cadet, que la Sobefi aurait eu affaire.
 
Il affirme avoir cru que la Sobefi était sortie de la SCCV Les Glorieuses suite à un litige avec l’autre actionnaire. Même si ses revenus étaient de 3. 500 euros mensuels, Alain Armand affirme avoir eu une responsabilité restreinte au sein de la Sobefi et n’avait donc « pas été au courant de tout ».
 
« Il n’a rien voulu savoir », selon l’avocat général. Et l’élément intentionnel est bien là, car Christian Bègue « c’était son copain ». Il a donc requis un an de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende, son inéligibilité pendant 10 ans et une interdiction d’accéder à toute fonction publique. La décision sera rendue le 7 novembre.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique