Mobilisés depuis plusieurs semaines sur le terrain, les opposants au chantier de la Maison de la Mer à Saint-Leu occupent également le terrain judiciaire.
La requête déposée mercredi dernier en référé-liberté demandant au président de la communauté d’agglomération du territoire de la côte ouest (TO) d’arrêter les travaux de construction et de procéder à l’enlèvement des barrières délimitant le chantier a finalement été rejetée.
Dominique Gamel, président de SOS DPM, a fait valoir un chantier qui porte atteinte à “un alignement d’arbres protégés” et à la liberté d’aller et venir sur ce domaine public maritime.
Le tribunal a ainsi considéré qu’ “une telle illégalité est, en tout état de cause, sans rapport direct avec la liberté d’aller et venir soulevée par M. Gamel et ne peut donc être utilement invoquée”.
La mobilisation se poursuit sur le chantier. Les opposants s’interrogent également sur la validité du permis de construire. Une pétition est toujours en cours. “Le combat est loin d’être terminé”, a commenté Dominique Gamel sur les réseaux sociaux. Le président de SOS DPM 97.4 annonce également que des plaintes ont été déposées suite aux tensions survenus ce jeudi sur le chantier. Elles dénoncent “une destruction de bien privé” ou encore “des violences” suite à la présence du maire Bruno Domen et notamment son adjoint délégué à l’environnement. “La chaîne équipée d’un cadenas verrouillant l’accès au site, à l’aide d’un coupe-boulon a été détruite”. “Cette violation de l’enceinte du chantier a été commise en l’absence de tout responsable, de tout représentant officiel du Territoire de l’Ouest (TO) porteur du projet, et de toute mesure de sécurité”, pointe également l’association dans un communiqué.