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Les professionnels de St-Gilles gravement touchés par l’interdiction de baignade

Retour aux affaires à proximité des spots de plages de la côte Ouest. Alors qu'un chiffre d'affaires de -30% est évoqué ici et là par les commerçants, les maîtres nageur-sauveteur parlent d'une certaine retenue pour un retour à l'eau des surfeurs et même des baigneurs.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 19 juillet 2011 à 07H35

"Finalement, les conséquences des jours d’interdiction d’accès à l’eau du fait de l’arrêté municipal sont difficiles à évaluer" explique Amaria, serveuse à la rondavelle des Brisants, qui fait face au fameux spot de surf.

Sa collègue, Tania, confirme. "Il faisait également mauvais temps la semaine dernière, avec très peu de soleil. Donc, au final, sans doute que les gens ne sont pas venus à cause de cela aussi". Difficile pour les commerçants de dire si l’arrêté a plus influé sur les comportements que la météo.

L’arrêté municipal produit son effet

Mais le point de comparaison le plus flagrant vient sûrement du précédent arrêté municipal, au cours du mois de juin, qui avait également privé les usagers de la plage de ses charmes aquatiques. "Oui, en juin, la différence pendant et après l’arrêté a été très significative" poursuit Tania.

 

Rien qu’en l’espace d’une semaine de privation, c’est "environ -30% de chiffres d’affaires" évalue sa collègue Amaria. Une conséquence beaucoup moins fâcheuse pour le snack puisque l’usager des Brisants est avant tout un surfeur ou un pur plagiste profitant du cadre et du bronzage. Le site est en effet peu réputé pour sa possibilité de baignade.

"La peur va retomber dans quelques temps"

A 1 km plus à l’Est, la plage des Roches Noires compte une bonne centaine d’amateurs de farniente. Par contre, les plagistes sont peu enclins à se mettre à l’eau. Il est pourtant 16h en ce lundi après-midi et les vacances sont bien là. Les maîtres nageur-sauveteur confirment le vague à l’âme des baigneurs mais aussi des sportifs.

"En tout et pour tout, il y a peut-être eu 50 surfeurs, bodyboarders aujourd’hui, c’est peu" dit l’un des trois MNS présents. "Mais c’est normal, c’est dans la logique des choses. La peur va retomber dans quelques temps. C’est la même chose que pour la route du littoral" explique-t-il en relativisant.

Pas sûr toutefois que la nouvelle attaque de squale vendredi dernier (voir [notre article]urlblank:http://www.zinfos974.com/Les-professionnels-de-la-mer-tentent-de-dissimuler-une-nouvelle-attaque-de-requin_a30571.html ) soit de nature à apaiser durablement toutes les craintes. 

 

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