Il n’est pas aisé de comprendre quelqu’un qui ne communique pas avec le même langage que vous. A plus forte raison lorsque la situation est urgente. C’est pourquoi 14 fonctionnaires de la DDSP (Direction départementale de la séurité publique) et de la Paf (Police aux frontières) ont demandé à avoir une formation pour pouvoir communiquer avec les personnes présentant des troubles auditifs.
« Aujourd’hui j’ai une autre vision du langage des signes »
Les policiers ont donc appris avec l’Arpeda (Association réunionnaise de parents déficients auditifs) les gestes élémentaires pour accueillir et orienter la population atteinte de troubles auditifs, que ce soit dans les commissariats ou à l’aéroport pour la PAF (Police aux frontières). « On se débrouille mais aujourd’hui je connais les gestes élémentaires, indique Emmanuelle Armand, adjointe de sécurité à l’aéroport de Gillot. J’ai une autre vision du langage des signes ».
« En France, 4 millions de personnes présentent des problèmes auditifs », indique Flavien Doche, capitaine de police à la direction régionale de la formation de la police nationale. « La priorité de la police est l’accueil du public. Cette formation nous permettra d’enlever les ambiguïtés de compréhension et de comprendre », affirme la capitaine.
