Alertés, les gendarmes se sont rendus sur place pour établir les premiers relevés, et ils n’ont quitté la permanence qu’aux alentours de 3h du matin. Si les dégâts sont surtout matériels, de l’informatique a été dérobé, forçant le parlementaire à annuler ses rendez-vous pour la journée.
Pour la 2ème fois en l’espace d’un mois, ma permanence parlementaire à St Benoit a été cambriolée durant la nuit dernière.
Du matériel informatique, des unités centrales avec connexion directe avec le site de l’Assemblée Nationale, des produits alimentaires ont été dérobés et des vitres ont été brisées. Je souligne que l’utilisation de ces unités centrales est extrêmement grave et que les auteurs s’exposent à de très graves sanctions.
Je condamne ces actes.
Si c’est du fait de marginaux, l’enquête est en cours et les gendarmes les interpelleront et ils auront à répondre de leurs actes devant la justice.
En revanche, si c’est une intimidation, je me pose la question de savoir, c’est fait par qui et pour qui ? Essaye t-on de m’impressionner pour me faire taire dans mes combats et mon engagement pour le territoire? Est-ce que c’est ma proximité avec le peuple qui inquiète certains ?
Une chose est sure : ces actes ne m’intimident et ne m’intimideront pas. Il faudrait beaucoup plus pour m’empêcher de faire mon travail pour lequel les électeurs de la 5è circonscription m’ont élu.
Par ailleurs, je m’interroge aussi sur le temps d’intervention des gendarmes. Un de mes collaborateurs qui habitent à plusieurs kilomètres de la permanence est arrivé sur place en 7 à 8 mn. Les militaires eux sont arrivés 25 minutes après alors qu’ils se trouvent de l’autre côté de la rue.
Il m’a été expliqué que les gendarmes étaient débordés hier soir, un mardi ! Débordés par quoi ? Je ne sais pas. Il fallu faire appel à des gendarmes de l’extérieur de la ville, alors qu’il y a 3 casernes à St Benoit dont deux à 3-4 minutes à pied.
Si c’est vrai, cela pose véritablement, et comme je l’ai toujours dénoncé, un gros problème d’effectif. C’est très inquiétant pour la sécurité des citoyens. Je ne manquerai d’interpeller, une nouvelle fois, le gouvernement sur le sujet.
Toujours est-il que si je ne peux pas recevoir le public aujourd’hui, je poursuis mes activités avec autant de détermination.
Enfin, je remercie toutes celles et tous ceux, à tous les niveaux, qui m’expriment leur soutien depuis ce matin.
Jean Hugues RATENON
Député de la Réunion