Le Collectif des citoyens de Mamoudzou a condamné, ce lundi 1er août, le jumelage du chef-lieu avec deux municipalités comoriennes, Tsidjé et Mutsamudu. Les portes de Mamoudzou ont été symboliquement scellées par le collectif qui souhaite marquer le coup et affirmer sa désapprobation.
« Les Comores n’ont jamais voulu reconnaître notre souveraineté, Mayotte française” affirmait une des représentantes du collectif dénonçant dans cet acte de jumelage « une trahison » et évoquant « des ennemis ».
Pour Ambdilwahedou Soumaila, le premier magistrat de Mamoudzou, la multiplication des jumelages se traduit par une volonté politique de faire de Mamoudzou “une ville monde ». Pour l’édile, cette officialisation de la coopération régionale est une façon de réaffirmer que Mayotte est française, rapportent nos confrères du JDM.
Après de longs échanges entre toutes les parties, le jumelage a cependant été suspendu. Les portes de Mamoudzou ont été rouvertes dans l’après-midi de lundi. Les discussions devraient reprendre lors d’une prochaine réunion à laquelle les parlementaires seront conviés.