Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dimanche 31 juillet dernier à Ndzuani, le ministre des sports s’est exprimé pour la première fois depuis les faits. « Si d’ici 15 jours les athlètes ne sont pas revenus, des poursuites seront engagées aux Comores et des mandats d’arrêt seront lancés à leur encontre. Ils seront traqués, pour être extradés vers les Comores. Ils ne seront jamais régularisés administrativement, ni à l’île de la Réunion, ni ailleurs » a t’il menacé. Des propos relayés par le média Al-watwan.
Tous avaient bénéficié de visas de l’ambassade de France. Vingt avaient finalement renoncé au voyage. Sur les 57 restants, 3 seulement sont revenus aux Comores, alors que le visa de séjour à La Réunion expirait le 12 juillet. Les fuyards avaient pourtant signé un engagement de retour auprès du ministère des Sports et celui de l’Intérieur de leur pays.