Le Réunionnais, qui n’est pas vraiment dans les petits papiers de son entraîneur Igor Tudor, pourrait donc avoir du temps de jeu pour lui prouver qu’il a tort. Lors de la 1ère partie de saison, il n’a disputé qu’un tiers des matchs de son équipe. « C’est difficile, mais je le garde pour moi. Si je jouerai plus en deuxième partie de saison ? Je n’ai pas la réponse. Je pense que le coach attend de moi que je sois plus décisif, plus tranchant, que ce soit sur 15-20 minutes ou quand je suis titulaire », a-t-il confié dans les colonnes de La Provence.
Malgré cette situation, l’ex-international ne compte pas quitter son club de cœur. Son contrat s’achève en 2024 avec une clause de reconversion au bout, mais hors de question de parler de retraite ou de départ. « Seul le corps peut décider si on continue ou pas. On en discutera (avec Pablo Longoria) autour d’une table à ce moment-là, je n’ai pas envie de mélanger les deux. Je suis encore un joueur. »
Dimitri Payet reste ambitieux et souhaite surtout gagner un trophée avec l’OM. « Se qualifier pour la Ligue des champions, c’est l’objectif fixé. Puis la Coupe de France doit être un objectif aussi, évidemment. Personnellement, ça fait partie de mes objectifs, de laisser une trace plus importante au club, avec un trophée à la clé », prévient-il.
L’ex-international est revenu sur le parcours des Bleus lors de la Coupe du monde, notamment au travers d’un hommage à Didier Deschamps. « Il se fait tirer dessus à chaque liste, tout le monde se demande pourquoi il n’a pas pris untel ou untel, mais à la fin, généralement, on lui dit merci de nous faire vibrer. […] On peut dire ce qu’on veut, mais on a le meilleur sélectionneur au monde, le meilleur faiseur de groupes qui existe parmi les sélectionneurs », assure-t-il.
Interrogé sur les autres entraîneurs qui l’ont marqué, le numéro 10 marseillais a rendu hommage à Jorge Sampaoli, qu’il qualifie comme son « coup de cœur.(…) Un coach avec une vision du foot qui est la mienne, qui correspond à ce que j’aime quand je suis sur le terrain. Un entraîneur avec une relation paternelle, et une confiance à toute épreuve. »
Le coach argentin avait claqué la porte du club l’été dernier, comme son compatriote Marcelo Bielsa quelques années plus tôt. « El Loco » a également laissé un souvenir impérissable au Saint-Philippois. « C’est l’une de mes meilleures saisons, avec un nouveau coach, une nouvelle façon de jouer et de voir le football. C’est celui qui m’a transformé, qui m’a donné une vision du foot qui me sert encore aujourd’hui. Il m’a fait prendre des responsabilités, autres que celles que je prenais déjà. »