Neuf organisations ont signé un « contrat d’avenir de la restauration » le 28 avril dernier et s’engagent ainsi à répercuter cette baisse sur les prix pour les consommateurs, dès son entrée en vigueur, c’est à dire aujourd’hui.
C’est dans un communiqué adressé à toute la presse que Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, l’annoncent. La TVA réduite à 2,1% à La Réunion (5,5% en métropole) s’attaque à un triple enjeu : satisfaire les clients, les patrons et les salariés.
Pour les clients…
« Dans la restauration traditionnelle, la baisse de la TVA sera répercutée intégralement sur au moins 7 des 10 produits suivants (sur place ou à emporter) : Une entrée, un plat chaud (viande ou poisson), un plat du jour, un dessert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou un soda, une eau minérale, un café, un thé ou une infusion. »
Pour les cafetiers, il s’agira de répercuter entièrement la baisse de la TVA sur le prix du café, du thé et d’une boisson fraiche et pour la restauration rapide, cette baisse concerne les ventes réalisées sur place.
Les restaurateurs s’engagent à identifier, à l’extérieur et à l’intérieur de leurs établissements, les produits bénéficiant de la répercussion intégrale de la baisse de TVA. Les cartes porteront une mention particulière et une vitrophanie sera posée à l’extérieur de l’établissement indiquant que le restaurant participe aux engagements sur la baisse des prix.
Pour les restaurateurs…
La baisse de cette TVA devrait se traduire par une augmentation de la marge pour les établissements. Aux patrons de voir comment ils l’utiliseront : en créations d’emplois, rénovation ou modernisation de l’établissement, augmentation de salaires…
Pour les salariés…
Le contrat d’avenir engage les professionnels sur deux objectifs majeurs : créer 40.000 emplois en deux ans, soit en contrats pérennes soit en contrats d’apprentissage, et augmenter les salaires.
Des moyens qui visent aussi à favoriser la formation des jeunes, améliorer la sécurité et lutter contre le travail illégal.