Christian Heuline, directeur général de la Sogeccir Réunion, a répondu à nos sollicitations concernant la politique salariale pratiquée au service de restauration municipale de Saint-Benoît, dont l’entreprise est délégataire jusqu’en novembre 2013.
Le directeur général souligne que la masse salariale, qui est de plus de 2,2 millions d’euros, comprend « des coût salariaux bruts incluants les charges patronales et salariales ainsi que les avantages de notre profession (13ème mois, primes, bonus cospar, avantages en natures, etc…) Nous sommes une société privée avec sa propre politique salariale« , précise Christian Heuline.
Concernant les salaires du directeur des cuisines centrales de Saint-Benoît, Georges B., qui émarge à 147.872 euros brut annuel, ou de la secrétaire administrative, qui touche plus de 50.000 euros brut par an, le directeur général souligne que « ces sommes incluent les charges patronales et les différents avantages de notre société (13ème mois, avantage, nourriture, part variable, etc…). Elles sont conformes à la profession et aux responsabilités confiées« .
Jean-Patrick Lauret a des missions « plus étendues que son appelation de second de cuisine »
Au sujet des sept salariés syndiqués à la CGTR, tous agents de maîtrise et dont les salaires représentent près d’un cinquième du coût total de la masse salariale, Christian Heuline fait la réponse suivante : « Je ne connais pas l’appartenance syndicale des salariés de la Sogeccir sauf celle des représentants du personnel qui peuvent en effet être des agents de maîtrise et rémunérés sur ces bases. Pour information, il n’y a qu’un collège électoral à la Sogeccir et les dernières élections datent de 2009. Les agents de maîtrise élus en 2009 étaient déjà agents de maîtrise avant ces élections« , explique-t-il.
« Ces salaires (tous avantages confondus avec charges patronales, ndlr) sont justifiés par rapport aux missions confiées qui pour Monsieur Lauret sont plus étendues que son appellation de second de cuisine. Monsieur Lauret répartit son temps entre ses mandats de représentant du personnel, ses responsabilités dans la sécurité et la formation des salariés et son action dans le développement commercial de la société (chiffres d’affaires doublés en 6 ans) », poursuit Christian Heuline.
Enfin, le directeur général de la Sogeccir Réunion explique que la Sogeccir est candidate pour reprendre le marché du service de restauration municipale de Saint-Benoît. Le prochain délégataire sera connu d’ici la fin de l’année 2013.