La direction d’Air France tiendrait-elle un double discours ? Alors que la compagnie nationale française refuse pour le moment de rembourser ses passagers dont le vol a été annulé en raison de la crise sanitaire du coronavirus, le site [Capital.fr]urlblank:https://www.capital.fr/entreprises-marches/air-france-rembourse-les-americains-mais-pas-les-francais-1368754 nous apprend qu’elle ferait profil bas auprès des autorités américaines et israéliennes, après un rappel à l’ordre pour non-respect de la réglementation.
En effet, Air France, comme sept autres compagnies, s’est retrouvée sous la menace d’une action collective en Israël si elle maintenait sa position de ne pas rembourser les billets. Même chose aux États-Unis où le Département du transport (DoT) a rappelé les compagnies à leurs obligations, et ce dès le 3 avril.
« Dans les deux cas, la compagnie s’est exécutée », indique Capital.
Le journal rappelle que ce cas de figure est également valable en France selon le règlement européen 261/2004, qui stipule qu’une compagnie aérienne, en cas d’annulation de vol, doit proposer au passager le remboursement comptant du billet comme premier choix et que l’avoir ne peut-être pas être l’unique solution proposée. Pourtant, nombreuses sont les compagnies à ne proposer que cette option.Air France, qui a bénéficié du soutien de l’État -et de l’argent des Français- à hauteur de 7 milliards d’euros pour surmonter cette crise du Covid-19, cherche encore à imposer des bons d’achat valables 12 mois, poursuit le média économique.
L’UFC-Que Choisir [a déjà mis en demeure 57 compagnies aériennes]urlblank:https://www.zinfos974.com/Remboursement-non-propose-L-UFC-Que-Choisir-met-en-demeure-57-compagnies-aeriennes_a153531.html (dont Air Austral, Air France, Corsair, French Bee et Air Mauritius) pour le non-respect de la réglementation mais aucune action judiciaire n’a pour l’heure été initiée en France.