Revenir à la rubrique : Economie

Aide de 28 millions d’euros à la filière canne : « Le gouvernement doit sortir de son silence »

Toute la filière canne est suspendue aux lèvres de l’État. « Le gouvernement doit sortir de son silence », exhorte la CGPER alors que la campagne sucrière a commencé il y a quelques jours. Les 28 millions d’euros d’aides de l’État, prévues jusqu’en 2021 en compensation de la fin des quotas sucriers au nom du libre échange, se font […]

Ecrit par Prisca Bigot – le mardi 09 juillet 2019 à 16H41

Toute la filière canne est suspendue aux lèvres de l’État. « Le gouvernement doit sortir de son silence », exhorte la CGPER alors que la campagne sucrière a commencé il y a quelques jours. Les 28 millions d’euros d’aides de l’État, prévues jusqu’en 2021 en compensation de la fin des quotas sucriers au nom du libre échange, se font toujours attendre pour cette année.  Le syndicat agricole a déposé une motion ce mardi au sous-préfet de St-Pierre demandant la reconduction de cette aide « sans la moindre discussion ». 

« Le préfet a parlé d’arbitrage, la ministre des Outre-mer de débat ». Si l’aide tant espérée ne venait pas, pour Jean-Bernard Maratchia, président de la CGPER, « c’est la catastrophe ». Téréos pourrait se retirer de la Convention canne, soustraire les 28 millions d’euros de la recette des planteurs ou fermer les usines du Gol et de Bois Rouge, alarme-t-il rappelant que la filière représente 18 000 emplois directs et indirects. 

L’inquiétude est au plus haut chez les planteurs sans compter les accords commerciaux signés entre l’Europe, les pays du MERCOSUR et le Vietnam. Certains d’entre eux ont assisté au comité d’orientation stratégique et de développement agricole de La Réunion (COSDA) jeudi dernier. Une rencontre qui a mis exergue un manque d’anticipation des problèmes rencontrés aujourd’hui par la filière canne. Se fixer comme objectif de transformer les champs de canne en énergie à l’horizon 2022 est  « utopique, nous ne sommes pas prêts », estime Jean-Michel Moutama le secrétaire de la CGPER. « La bagasse est aujourd’hui payée comme un déchet industriel, mais son prix une fois revalorisé et les structures mises en place, cela peut être une solution à creuser dans 6 à 7 ans », précise Jean-Michel Moutama. En attendant, « il faut régler l’urgence des urgences ».

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Air Austral : Levée du préavis de grève

Air Austral annonce la levée du préavis de grève du syndicat SNPNC-FO alors que les négociations continuent autour du plan de la restructuration de la compagnie aérienne.