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3ème jour de grève chez Renault

214 employés de Renault entament ce matin leur troisième jour de grève. Les employés de Renault ont installé des piquets de grève sur leurs sites de Saint-Denis, Saint-Paul et Le Port depuis mardi et réclament, dans le cadre des NAO, une augmentation mensuelle de 35 euros, un bon d’achat de 150 euros ainsi qu’une prime […]

Ecrit par G.K. – le vendredi 07 juin 2013 à 07H58

214 employés de Renault entament ce matin leur troisième jour de grève. Les employés de Renault ont installé des piquets de grève sur leurs sites de Saint-Denis, Saint-Paul et Le Port depuis mardi et réclament, dans le cadre des NAO, une augmentation mensuelle de 35 euros, un bon d’achat de 150 euros ainsi qu’une prime exceptionnelle de 650 euros. La direction, selon les syndicats, propose 1% d’augmentation, soit 12 euros bruts.

L’an dernier, ils avaient obtenu, dans le cadre des NAO, 50 euros d’augmentation, un bon d’achat de 150 euros et une prime de 650 euros. HIer, Giovanni Bourice, délégué syndical CGTR Automobiles expliquait que « la direction nous a contraint à faire ce mouvement« .

Hier et mercredi, un huissier de justice est venu constater le blocage du site du Chaudron. Quant à la direction, elle a souhaité réagir dans un communiqué. La direction de Renault explique que « conformément au Code du Travail, le calendrier des Négociations Annuelles Obligatoires a été fixé et validé en coordination avec les partenaires sociaux de l’entreprise. Quatre réunions de négociations ont été prévues ; deux réunions se sont tenues le mardi 28 mai et le mardi 4 juin« . La direction s’étonne donc que « la Délégation Syndicale a décidé d’une grève à l’issue de la deuxième réunion alors que deux autres réunions de NAO sont programmées les 18 juin et 25 juin 2013« .

La direction « regrette que la Délégation Syndicale ait choisi d’interrompre le dialogue social en ne respectant pas le processus de négociations en cours » et « espère que la situation s’apaisera rapidement et que les échanges avec la Délégation Syndicale pourront reprendre sereinement« .

Les grévistes, eux, son en grève illimitée et demandent la mise en place d’une comité d’établissement exceptionnel dès la semaine prochaine.

 

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