Revenir à la rubrique : Education

10ème mois de bourse : Les étudiants de l’UNEF veulent que Sarkozy tienne sa promesse

Les étudiants de l'UNEF veulent obtenir le paiement du 10ème mois de bourse promis par Nicolas Sarkozy en 2009. Les étudiant ont assuré qu'il ferait de ce dossier "la première bataille étudiante de la rentrée".

Ecrit par – le vendredi 05 août 2011 à 13H59

 

L’UNEF part en guerre contre le gouvernement pour obtenir le paiement du 10ème mois de bourse. La mesure avait été promise par le président de la République, Nicolas Sarkozy, en septembre 2009, lors de son discours "Agir pour la jeunesse" à Avignon. "Nous allons poursuivre l’allongement de la durée de l’année universitaire. Une fois la durée des formations effectivement étendue, un dixième mois de bourse sera accordé", avait alors déclaré le chef de l’État.

Depuis, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a semé le doute dans l’esprit des étudiants en déclarant sur l’antenne de France Inter qu’il fallait d’abord "être sûr que le gouvernement est capable de le faire".

"A quelques semaines de la rentrée, les étudiants réunionnais comptent leur budget pour l’année prochaine. Toute remise en cause du dixième mois de bourse serait vécue comme un affront assumé contre les étudiants issus de milieux les plus modestes. (…) En pleine période de crise et après l’annonce de l’augmentation de l’ensemble des frais obligatoires pour les étudiants, l’UNEF met fermement en garde le gouvernement contre toute tentative de jouer avec le feu", précise Stéphane Maillot, le président de l’UNEF péi.

La première bataille de la rentrée

Les étudiants parlent de provocation et promettent de faire de ce dossier "la première bataille de la rentrée" si le gouvernement ne verse pas intégralement ce dixième mois. "Pour les étudiants boursiers du 6ème échelon, ceux qui ont les revenus les plus modestes, cela représente 460 euros par mois. Les étudiants comptent dessus", souligne Stéphane Maillot.

Le président de l’UNEF Réunion est d’ailleurs particulièrement amer de constater que Laurent Wauquiez pourrait annoncer le non-versement de ce dixième mois de bourse alors que jeune député, il a été l’auteur d’un rapport parlementaire intitulé "Les conditions de vie étudiante : comment relancer l’ascenseur social ?". Ce rapport reprenait de nombreuses revendications étudiantes.

Pour l’heure, le ministre de l’Enseignement supérieur a tenté de désamorcer ce début de polémique. Il a précisé que la décision sur l’entrée en vigueur du dixième mois de bourse serait prise à la rentrée. "Il n’y a aucune remise en cause des engagements du président", a-t-il ajouté.

Les étudiants de l’UNEF attendent de voir…

 

Partager cet article
Thèmes :
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Des vidéos en créole pour l’apprentissage des sciences à l’école

Avec la traduction de cinq vidéos de la série « Les Fondamentaux », l’académie de La Réunion veut démontrer aux parents et aux enseignants que toutes les disciplines suivies par les enfants à l’école primaire, comme les mathématiques ou les sciences de la terre, peuvent être enseignées en créole.

Saint-Benoît : Nouvelle agression d’un professeur au lycée professionnel Patu de Rosemont

Le syndicat Fo alerte sur des faits qui se sont produits ce mardi 14 novembre au lycée professionnel Patu de Rosemont de Saint-Benoît. Un élève a agressé un professeur. « Ces agressions récurrentes, devenus insupportables, mettent en péril la santé et la sécurité des personnels ». En septembre 2022, un élève avait frappé son professeur d’un coup de poing au visage. Le syndicat demande davantage de moyens humains.

L’Université de La Réunion ouvre la licence « intervention sociale »

Ce mercredi 15 novembre, 11 étudiants ont effectué leur rentrée au sein de la toute nouvelle licence professionnelle de l’Université de La Réunion « intervention sociale ». Une formation qui répond à la « nécessaire professionnalisation des acteurs » alors que les centres de formations, établissements publics mais aussi les entreprises de plus de 250 salariés doivent se doter d’un référent handicap.