Jean-Yves Morel (Possession Avenir) continue de dessiner les contours de son programme en vue des élections municipales. Le candidat de l’Union de la droite à la Possession a officialisé ce mardi son engagement ainsi que celui de son équipe pour une politique propre et « intègre ».
Comment compte-il s’y prendre ? Cette promesse relève d’abord de l’intention. Une charte d’éthique et de déontologie signée par les membres de son équipe de campagne les engage dans cet objectif. Loin d’être un argument qui relève de la communication, « la charte fait partie intégrante du programme », retient un militant. « C’est notre fil conducteur », qui devra d’ailleurs être accepté par tout autre parti si projet d’alliance il y a dans un éventuel second tour.
Pour Jean-Yves Morel, ce document doit barrer la route à toute personne dont la probité poserait problème. « Les personnes qui ne respecteraient pas les principes de cette charte éthique seront exclues de notre groupe », prévient-il. En clair, il faut un « casier judiciaire vierge ».
Un message qu’il envoie à « ceux qui trichent, ceux qui se renient devant les engagements pris devant la population et à ceux qui s’inscrivent dans la confusion de l’intérêt général avec les intérêts privés ». Dans l’exposé, l’équipe municipale n’est pas oubliée. Le groupe d’opposition Possession Avenir affirme qu’avec 43 ans de pouvoir de Roland Robert, un certain nombre de dérives se sont installées. Françoise Sadon évoque cette « monnaie d’échange » que constituait le vote de Jean-Yves Morel et d’elle-même dans l’attribution de subventions. Françoise Sadon avait été débarquée de son poste de présidente du club de handball. Des pressions subies aussi bien par les acteurs du « monde associatif que les employés communaux », selon Françoise Sadon, également « employée municipale pendant dix ans ».
Jean-Yves Morel inscrit cette charte aussi bien dans les deux mois qui nous séparent du 1er tour des municipales que dans la conduite à adopter s’il venait à être élu. Un code de bonne conduite matérialisé en « six brins » : l’intégrité, l’intérêt public, le respect envers les employés municipaux et les citoyens, la loyauté, l’équité et l’honneur rattaché aux fonctions de membre du mouvement.