A l’image des socialistes Gilbert Annette, Monique Orphé ou encore Michel Vergoz qui ont décidé de soutenir Emmanuel Macron, Jean-Claude Fruteau choisit de rallier l’ex-ministre de l’Economie de François Hollande plutôt que le candidat élu lors de la primaire de gauche.
Il affirme cependant ne vouloir donner son parrainage à personne.
À propos de Benoît Hamon: « Ce n’est pas le candidat que l’on attend »
« Je suis socialiste depuis plus de 30 ans. J’ai connu beaucoup de présidents de la République, je sais de quoi je parle quand il s’agit de faire un choix. J’ai toujours été fidèle au socialisme et je le resterai jusqu’à la fin de mes jours.
Je ne peux pas rester silencieux. Ce que je vais vous dire aujourd’hui, je ne l’aurais pas dit il y a deux mois. À l’époque j’aurais choisi le candidat vainqueur de la primaire. Jamais, de toutes les élections présidentielles on a vu une élection se dérouler dans une atmosphère si agitée. Le paysage politique est bouleversé.
On a vu un président sortant renoncer à se présenter suite à une campagne extrêmement virulente. On ne peut plus raisonner de la même manière que jusqu’à présent. Je ne voterai pas pour le candidat désigné par la primaire. La candidature de Hamon ne porte pas. Je choisirai donc de voter Emmanuel Macron.
Pas le choix du coeur mais de la raison.
La bataille fait rage mais pendant ce temps, Marine Le Pen mène campagne de manière sereine. On ne peut pas s’y résigner. Benoît Hamon patauge et ne décolle pas dans les sondages. Ce n’est pas le candidat que l’on attend.
Ce n’est pas un choix de coeur mais le choix de la raison. Il faut un peu de style, de fraîcheur et du renouveau en politique. C’est donc ce qu’il nous faut. »
C’est un candidat qui rassemble, au delà des partis. C’est un candidat des jeunes, de l’espérance face au désastre de la droite dure et du FN. »