Par trois fois, Célia* et son compagnon Romain* se sont rendus en juillet 2020 dans cette enseigne française spécialisée dans le prêt-à-porter pour enfants. Madame cache sous ses vêtements amples de quoi habiller ses enfants. Le stratagème aurait pu durer longtemps mais c’était sans compter le système de vidéosurveillance.
Le couple n’a d’autre choix que de reconnaître le larcin et Célia l’explique aisément à la barre du tribunal correctionnel ce mardi par ses difficultés financières après avoir perdu son emploi. » Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait ».
Un état de nécessité qui ne tient absolument pas, ni pour l’enseigne qui s’est portée partie civile, ni pour le parquet, ni pour le juge. Des dispositifs d’aide existent et il ne s’agit pas de voler de la nourriture mais des vêtements de marque.
Célia écope de 3 mois avec sursis, Romain de 5 mois qui s’ajoutent à la peine qu’il purge actuellement pour des faits de violences avec usage d’une arme.
*prénoms d’emprunt