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PMU : Deux fois plus de gains pour relancer l’activité

Plus d’argent à gagner et moins de hasard. Cette année, le Quinté+ subit d’importantes modifications. La première, diminuer le hasard et « récompenser la sagacité » (finesse d’esprit), à savoir la préparation du pari. Car les pros le savent: un pari sur des chevaux, c’est un travail d’analyse et de réflexion. « Le hasard est un vrai souci […]

Ecrit par – le jeudi 10 janvier 2019 à 17H08

Plus d’argent à gagner et moins de hasard.

Cette année, le Quinté+ subit d’importantes modifications. La première, diminuer le hasard et « récompenser la sagacité » (finesse d’esprit), à savoir la préparation du pari. Car les pros le savent: un pari sur des chevaux, c’est un travail d’analyse et de réflexion. « Le hasard est un vrai souci pour les parieurs. Nous nous adressons aux plus aguerris qui prévoient un réel temps de préparation avant chaque pari », explique Laurent Deluz, directeur régional du PMU.

Autre bonne nouvelle pour les amateurs du PMU : deux fois plus de gains dans l’ordre et le désordre. La tirelire quotidienne a donc été supprimée. Mise en place depuis 2004, elle était devenue de moins en moins fréquente, ce qui n’attirait plus guère les joueurs. En effet, pour remporter cette tirelire, qui pouvait atteindre le million d’euros, il fallait trouver les cinq premiers chevaux dans le bon ordre et avoir le bon « numéro plus ». Un « numéro plus » attribué au hasard entre 1 et 3 000. 

Elle laisse place à une seule, le dimanche, « comme le rendez-vous d’antan ». 500.000 euros seront à partager entre gagnants dans l’ordre. À cela s’ajoute une diminution du nombre de courses de 15 à 20% afin d’augmenter les masses d’argent sur les courses importantes. « Et laisser plus de temps de préparation », ajoute Laurent Deluz.

Le PMU simplifie aussi les paris et les gains en supprimant le « bonus 4 sur 5 » « qui ne correspondait plus aux parieurs ».  Le but est de réagir à une baisse de chiffre d’affaires, de 10% en deux ans. Même constat en métropole.

C’est un pari risqué pour La Réunion, pour qui le PMU représente plus de 43% du chiffre d’affaires des jeux, alors qu’il ne représente que 20% au niveau national. 

 

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