Revenir à la rubrique : Société

Où est mon fils ?

« Junior » Jules François habite à Aix-en-Provence depuis cinq ans. Depuis plus de quatre mois, il n’a plus donné signe de vie. Travaillant dans la restauration, il avait vite grimpé les échelons mais, Covid oblige, il s’est retrouvé au chômage. Les  mauvais plans n’arrivant jamais seuls, il a été victime d’une mauvaise chute et […]

Ecrit par 1735024 – le jeudi 04 août 2022 à 16H03

« Junior » Jules François habite à Aix-en-Provence depuis cinq ans. Depuis plus de quatre mois, il n’a plus donné signe de vie.

Travaillant dans la restauration, il avait vite grimpé les échelons mais, Covid oblige, il s’est retrouvé au chômage. Les  mauvais plans n’arrivant jamais seuls, il a été victime d’une mauvaise chute et a dû, plusieurs fois, être hospitalisé, toujours à Aix, pour résorber ses multiples fractures.

L’allocation chômage étant ce qu’elle est, il a dû rendre son modeste logement et a été hébergé par des amis successifs entre deux séjours hospitaliers.

Nous ici, de sa famille, avons toujours répondu à ses sollicitations, fréquentes, quand il se trouvait dans le désarroi financier. Ce qui se produisait chaque mois ;  je sais bien qu’il n’est pas le seul dans ce cas, ce qui n’est pas une raison pour ne pas lui venir en aide.

Là, à ce jour, il n’a plus donné aucune nouvelle depuis plus de quatre mois, ce qui ne finit pas de nous tracasser, sa soeur, sa mère et moi, ainsi que tous ceux de sa famille proche.

Sa grande soeur a pu téléphoner à ceux chez qui il avait trouvé à se loger : aucun d’eux ne sait où il peut bien être. Ses « ex » non plus ; ni l’hôpital où il avait été si bien soigné.

Si j’en avais eu la force, je serais allé à sa recherche. Mais avec une très mauvaise circulation sanguine dans mes membres inférieurs, hors de question de prendre l’avion ; ce serait la thrombose coronaire à dix mille mètres !

Nous souhaitons ardemment qu’il n’ait pas été embringué dans quelque gang. Lorsque la dèche devient profonde, la tentation est grande de se laisser aller. C’est dur ce que je dis là ? Je sais mais je dois tout envisager : c’est mon fils.

Si ces lignes lui tombent sous les yeux, qu’il sache que nous sommes prêts à le faire revenir au pays. Avec toute l’offre, insatisfaite, dans les métiers de la restauration et de l’hôtellerie locales, il ne mettrait pas des siècles à trouver du travail.

Pour votre information : Il s’agit d’un grand gars (1m90 environ) de 30 ans, mince, musclé, gouailleur. Je mets ici une photo pour le cas où il passerait dans votre champ de vision. Vous pouvez me joindre par l’intermédiaire de Zinfos974.

Merci pour ce que vous pourrez faire.

Jules

Partager cet article
Thèmes :
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique