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Les Chroniques de Tonton Jules #117 : La violence, un mode de vie incontournable ?

Une excellente initiative serait de créer l’OHU, quelque chose comme une Organisation de l’Humanité Unie qui, puisque l’ONU ne réussit pas à imposer le calme sur cette fichue planète, ramènerait les gens à plus de compréhension des choses et surtout d’eux-mêmes. Et peut-être, expliquer que la violence ne résout rien, même si elle semble être […]

Ecrit par 1735024 – le mercredi 28 septembre 2022 à 14H33

Une excellente initiative serait de créer l’OHU, quelque chose comme une Organisation de l’Humanité Unie qui, puisque l’ONU ne réussit pas à imposer le calme sur cette fichue planète, ramènerait les gens à plus de compréhension des choses et surtout d’eux-mêmes. Et peut-être, expliquer que la violence ne résout rien, même si elle semble être la philosophie privilégiée des grands de ce monde. Surtout que cette violence de fait semble progresser du sommet vers la base. Voir Italie, Suède, Brésil and so on…

Il y a bonne et mauvaise inflation… petites et grandes claques

Raymond Barre, dont nous vomissions le Traité d’économie politique en Fac de Droit (jamais rien lu de plus indigeste à part B.H.-L), voici quelques décennies, faisait ricaner tout Landerneau en tentant d’expliquer qu’il y avait une bonne et une mauvaise inflation. Je ne suis pas certain que ce génie ait lui-même compris ses absconsités. 

Voici qu’aujourd’hui, les moutons de Mélenchon jurent qu’il peut y avoir de petites et de grandes claques. Leur compère gardien-volcan a cogné sa femme ? Mais non, voyons ! Il lui a juste caressé la joue un peu violemment, c’est tout. « Vous n’allez quand-même pas en faire une division russe », dirait le copain-admirateur de Vladimir 1er.
Je ne sais ce que peuvent être de petites ou de grandes claques mais cela me rappelle une savoureuse anecdote en Correctionnelle. « Vous avez donné des coups de poing à votre femme », fulmine le président. « Non, m’ssié l’Ziz, mwin la donne a li in claque mais mwin la oublie rouve mon main ».

Je suis résolument contre toute forme de violence… sauf quand il s’agit de me défendre ; et ça, je sais faire. Qu’est-ce que c’est, une grande ou une petite claque à une femme ? Je serais bien en peine de vous le dire, n’ayant jamais claqué une femme de toute ma vie. Notez… c’est pas l’envie qui a manqué quelquefois. Mais j’ai toujours eu tendance à placer nos compagnes sur un piédestal. On me l’a d’ailleurs suffisamment reproché. Aucun homme, sinon l’Abbé de mon coeur, n’arrive à la cheville d’une Mère Térésa, d’une Simone Veil, d’une Soeur Emmanuelle, d’une Rigoberta Menchu.

Plus le temps avance et plus le Mélenchon-de-mes-roubles-ignobles dévoile son vrai visage : intolérance, dureté de l’âme, tyrannie sous-jacente, dictature, absence totale d’empathie envers l’Humain.

La tentation dictatoriale

De toute l’histoire de l’Humanité, une constante est récurrente : la tentation de se remettre entre les mains de dictateurs, quels qu’ils soient. Tout va mal ? L’inflation galope ? On ne peut plus manger à sa faim ? L’insécurité est à nos portes ? Nous serons vite envahis ? Pourquoi ne pas « essayer » ceux qui n’ont jamais été élus ? Après tout, qu’est-ce qu’on risque !

Qu’elles se parent des couleurs de la droite, comme au Brésil, comme ce fut le cas au Chili ; ou de celles de la gauche, URSS, Madagascar, Ethiopie ; le résultat est du pareil au même : ce sont des dictatures, point.

Le propre de la dictature est de faire table rase de la démocratie en privilégiant la seule forme de gouvernance qu’elle admette : la force brutale. Et la population fonce dedans yeux fermés, pieds et poings liés.

C’est oublier deux choses essentielles : les libertés individuelles disparaissent à vitesse grand « V » ; et une dictature a toujours été synonyme d’échec, de catastrophe économique.

Hitler a donné l’impression (l’impression seulement, au début) que les Allemands vivaient mieux sous le régime nazi. Tout était fondé sur le mensonge et la poudre aux yeux. L’URSS a promis des lendemains qui chantent. On n’a eu que le Chant du cygne. Le régime soviet n’a pas été pire que le régime tsariste ; pas meilleur non plus. Madagascar était en voie de développement sous Tsiranana ; Ratsiraka est passé par là, qui a renvoyé l’Île-Rouge au Moyen-Âge !

N’empêche que la tentation reste vive de confier son sort à ceux qui sont les moins à même de l’améliorer.

La Norvège, la Suède, et maintenant l’Italie… La Hongrie a précédé. Le Brésil où Bolsonaro détruit la planète sans que quiconque s’en émeuve. Les Philippines où un Duterte se permet de dire « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens ».
La France n’est pas à l’abri de l’extrémisme, la Marine étant très douée pour masquer le visage du diable sous celui de la repentie. Certains vont jusqu’à dire « qu’il vaut quand même mieux Le Pen que Zemmour ! » Entre la peste bubonique et la chtouille afghane, c’est sûr, faut choisir.

Bref… Tout ça fout la trouille. Je suis un « vieux » (et je pèse mes mots) un vieux républicain, un démocrate pur et dur, indécrottable. Je ne me résoudrai jamais à assister la gueule fermée à l’incontestable montée en puissance de l’extrême.

Nous n’avons pas besoin d’être des millions pour dire « non ! »

Face à Napoléon III, le grand Hugo n’a pas hésité à se mettre en péril, des décennies durant, seul. L’Histoire lui a donné raison.

« S’il n’en reste qu’un… 

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