Il y a bonne et mauvaise inflation… petites et grandes claques
Raymond Barre, dont nous vomissions le Traité d’économie politique en Fac de Droit (jamais rien lu de plus indigeste à part B.H.-L), voici quelques décennies, faisait ricaner tout Landerneau en tentant d’expliquer qu’il y avait une bonne et une mauvaise inflation. Je ne suis pas certain que ce génie ait lui-même compris ses absconsités.
Voici qu’aujourd’hui, les moutons de Mélenchon jurent qu’il peut y avoir de petites et de grandes claques. Leur compère gardien-volcan a cogné sa femme ? Mais non, voyons ! Il lui a juste caressé la joue un peu violemment, c’est tout. « Vous n’allez quand-même pas en faire une division russe », dirait le copain-admirateur de Vladimir 1er.
Je ne sais ce que peuvent être de petites ou de grandes claques mais cela me rappelle une savoureuse anecdote en Correctionnelle. « Vous avez donné des coups de poing à votre femme », fulmine le président. « Non, m’ssié l’Ziz, mwin la donne a li in claque mais mwin la oublie rouve mon main ».
Je suis résolument contre toute forme de violence… sauf quand il s’agit de me défendre ; et ça, je sais faire. Qu’est-ce que c’est, une grande ou une petite claque à une femme ? Je serais bien en peine de vous le dire, n’ayant jamais claqué une femme de toute ma vie. Notez… c’est pas l’envie qui a manqué quelquefois. Mais j’ai toujours eu tendance à placer nos compagnes sur un piédestal. On me l’a d’ailleurs suffisamment reproché. Aucun homme, sinon l’Abbé de mon coeur, n’arrive à la cheville d’une Mère Térésa, d’une Simone Veil, d’une Soeur Emmanuelle, d’une Rigoberta Menchu.
Plus le temps avance et plus le Mélenchon-de-mes-roubles-ignobles dévoile son vrai visage : intolérance, dureté de l’âme, tyrannie sous-jacente, dictature, absence totale d’empathie envers l’Humain.
La tentation dictatoriale
De toute l’histoire de l’Humanité, une constante est récurrente : la tentation de se remettre entre les mains de dictateurs, quels qu’ils soient. Tout va mal ? L’inflation galope ? On ne peut plus manger à sa faim ? L’insécurité est à nos portes ? Nous serons vite envahis ? Pourquoi ne pas « essayer » ceux qui n’ont jamais été élus ? Après tout, qu’est-ce qu’on risque !
Qu’elles se parent des couleurs de la droite, comme au Brésil, comme ce fut le cas au Chili ; ou de celles de la gauche, URSS, Madagascar, Ethiopie ; le résultat est du pareil au même : ce sont des dictatures, point.
Le propre de la dictature est de faire table rase de la démocratie en privilégiant la seule forme de gouvernance qu’elle admette : la force brutale. Et la population fonce dedans yeux fermés, pieds et poings liés.
C’est oublier deux choses essentielles : les libertés individuelles disparaissent à vitesse grand « V » ; et une dictature a toujours été synonyme d’échec, de catastrophe économique.
Hitler a donné l’impression (l’impression seulement, au début) que les Allemands vivaient mieux sous le régime nazi. Tout était fondé sur le mensonge et la poudre aux yeux. L’URSS a promis des lendemains qui chantent. On n’a eu que le Chant du cygne. Le régime soviet n’a pas été pire que le régime tsariste ; pas meilleur non plus. Madagascar était en voie de développement sous Tsiranana ; Ratsiraka est passé par là, qui a renvoyé l’Île-Rouge au Moyen-Âge !
N’empêche que la tentation reste vive de confier son sort à ceux qui sont les moins à même de l’améliorer.
La Norvège, la Suède, et maintenant l’Italie… La Hongrie a précédé. Le Brésil où Bolsonaro détruit la planète sans que quiconque s’en émeuve. Les Philippines où un Duterte se permet de dire « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens ».
La France n’est pas à l’abri de l’extrémisme, la Marine étant très douée pour masquer le visage du diable sous celui de la repentie. Certains vont jusqu’à dire « qu’il vaut quand même mieux Le Pen que Zemmour ! » Entre la peste bubonique et la chtouille afghane, c’est sûr, faut choisir.
Bref… Tout ça fout la trouille. Je suis un « vieux » (et je pèse mes mots) un vieux républicain, un démocrate pur et dur, indécrottable. Je ne me résoudrai jamais à assister la gueule fermée à l’incontestable montée en puissance de l’extrême.
Nous n’avons pas besoin d’être des millions pour dire « non ! »
Face à Napoléon III, le grand Hugo n’a pas hésité à se mettre en péril, des décennies durant, seul. L’Histoire lui a donné raison.
« S’il n’en reste qu’un…