Revenir à la rubrique : Société

La « pêche bichiques » est moyenne

Ce matin les pêcheurs de bichiques se sont tous retrouvés à la Jamaïque, à Saint-Denis. A la sortie, la pêche est moyenne et le kilo est pour le moment à 35 euros, au plus bas prix.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 24 novembre 2008 à 11H49

Il est 9 heures. La pêche aux bichiques a commencé tôt ce matin, d’abord du côté de Langevin puis à la Jamaïque, à Saint-Denis. Dans l’est, « bichik la pa monté » affirment les pêcheurs.
Ces petits alevins, le caviar de La Réunion, se font rares ce matin. Les minutes passent, chacun scrute l’océan, se penche au-dessus de l’eau dans l’espoir de voir les bichiques se trémousser à leur pied.
Les pêcheurs resteront là toute la journée, et reviendront le lendemain s’il le faut. Mais ils sont unanimes, « la pêche n’est pas très bonne, le bichique devient de plus en plus rare« .
Les bichiques sont effectivement de plus en plus difficiles à trouver. Ces dernières années, la pollution et des actes malveillants sont notamment en cause.
Le prix du kilo de bichiques atteint facilement les 40 à 50 € le kilo. Ce matin, il était à 35 euros le kilo.

 

Partager cet article
Thèmes :
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’OPMR fait deux propositions concernant l’octroi de mer

L’OPMR fait deux propositions concernant l’octroi de mer

Ce vendredi se tenait l’assemblée plénière de l’OPMR portant présentation du rapport de l’Observatoire sur l’octroi de mer à La Réunion en 2023, à l’issue de laquelle était organisé un point presse. Deux propositions ont été formulées par l’Observatoire des prix, des marges et des revenus : extraire l’octroi de mer de la chaîne de valeur pour le rendre plus transparent et limiter son impact sur les prix et/ou le remplacer par une TVA régionale pilotée par la Région.

Violences, harcèlement : Protéger les enfants victimes

Violences, harcèlement : Protéger les enfants victimes

La libération de la parole se fait plus fréquente, mais les tabous, les barrières à la prise de parole ont encore la vie dure. Inceste, viol, harcèlement scolaire, violences intrafamiliales… Les actions des associations se multiplient pour faire évoluer la société et permettre une meilleure prise en charge de ces affaires. Ce samedi 30 septembre se tiendra la 3e action du Metoo inceste 974. Plus de 25 victimes, portant des pseudos, pourront libérer la parole. Le 11 octobre, dans le cadre d’une campagne anti-harcèlement, un meeting sera organisé pour dire “Stop au harcèlement scolaire”. L’objectif : apporter des témoignages, échanger et faire ressortir des solutions. Le travail associatif est crucial, mais celui des professionnels qui entourent ces problématiques l’est tout autant.