Malgré la loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans les outre-Mer et à la Réunion, les conditions sont réunies pour sa fin sur notre territoire.
En effet, sur la base des données de l’ARS et si l’on compare les situations en termes d’incidence, la Réunion aujourd’hui il semble proche de l’Hexagone, dont la moyenne nationale se situe aux alentours de 150 cas pour 100 000.
On peut donc s’étonner qu’ont si attache à y prolonger l’état d’urgence sanitaire pour la Réunion, alors que notre taux de positivité atteint 3,1 % son plus bas niveau depuis le mois d’avril, soit 0,7 % au-dessus du seuil national actuel qui est aux alentours de 2,4 %.
Notre taux d’incidence s’établie à 159 cas pour 100 000 soit en dessous du seuil d’alerte, a contrario 9 départements de l’hexagone sont entre 503 et 203 cas pour 100 000 et ils ne sont pas concernés par l’état d’urgence sanitaire.
Pour ce qui concerne de vaccination au 31 août 2021, 44 % de la population totale dispose d’un schéma vaccinal complet, et près de 60 % de la population totale à au moins reçu une première dose.
Partant de ce constat, je demande que l’Etat met fin à l’état d’urgence sanitaire à la Réunion et que le préfet de La Réunion retire l’ensemble des restrictions de liberté (couvre-feu et confinement).
D’autre part, puisque le gouvernement peut faire une loi spécifique pour uniquement pour les outre-mer et reconnait nos spécificités, il a donc le pouvoir et le devoir de tout faire afin de planifier de réelles alternatives au confinement et d’investir massivement dans les infrastructures sanitaires au sens large à la Réunion, moyen humais et financier telle que nous ne cessons de le demander.