« Cette année, 60% des personnes tuées sur les routes avaient un taux d’alcoolémie élevé », déclare Hélène Rouland-Boyer, sous-préfète de Saint-Benoît. Et avec les fêtes de fin d’année, l‘abus d’alcool risque d’autant plus de s’amplifier.
Pour faire face et anticiper ce fléau, Entreprise et prévention Réunion (association composée de 11 entreprises locales: Brasseries de Bourbon, Covino, Diageo Réunion, Distillerie Chatel, Distillerie Rivière du Mat, Isautier, Kronenbourg Réunion, Rennie & Thony, Rhums Réunion, Sorebra, Sogim) a créé un clip musical en collaboration avec le groupe de reggae réunionnais Verzonroots. Une chanson qui milite pour une consommation d’alcool responsable. « Les accords viennent d’une chanson d’Alain Peters, j’ai commencé à improviser des paroles dessus et voilà », raconte Christophe Fruteau de Laclos, chanteur du groupe Verzonroots.
Contrairement aux publicités chocs de prévention routière, ce clip prend la consommation excessive d’alcool sur un ton humoristique. « On a voulu faire un clip coloré et décalé pour marquer les esprits« , commente Renan Chiraux, réalisateur du clip. « Un message passe toujours mieux en musique« , ajoute Christophe Fruteau de Laclos.
Le clip met joyeusement en scène des conséquences de l’abus d’alcool, comme un accidenté sur la table d’opération qui se lève pour chanter. Les figurants du clip ont tous été bénévoles. « Christophe a ramené des amis à lui mais aussi des personnalités réunionnaises comme Nancy Logan, Alex Sorres… Ils ont tous donné de leur temps pour participer au clip« , rappelle le réalisateur.
Le clip sera diffusé dès demain sur les chaînes locales. Et la prévention sur le terrain débutera dès samedi soir dans le Nord, l’Ouest et le Sud de l’île, avec la mascotte Sam et ses hôtesses.
La sous-préfète de Saint-Benoît rappelle que : « l’objectif de Sam ‘celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas’ est de faire que tout le monde puissent rentrer en vie après une soirée festive, c’est bien l’un des plus beaux cadeaux qu’on puisse faire à nos proches« .
